mercredi 4 janvier 2017

Les jeunes pousses israéliennes continuent d'attirer les investisseurs

 

La high-tech israélienne continue de séduire les investisseurs. Au cours de l'année écoulée, les start-up de Tel-Aviv ont en effet levé plus de 4,6 milliards de dollars (contre 4,43 milliards en 2015), soit un niveau record, selon les chiffres du centre de recherche IVC-KPMG.....
 

 
Derniers exemples en date : la levée de 40 millions de dollars réalisée début décembre par la fintech BlueVine ou celle, de 52 millions de dollars, affichée par Life On Air, la société derrière l'application de vidéo en groupe Houseparty.
En revanche, le secteur a été moins actif qu'en 2015 en matière de cessions ou d'introductions boursières.
A en croire le bureau de Tel-Aviv de PwC, les start-up de l'Etat hébreu se sont vendues (ou introduites) pour un montant total de 3,5 milliards en 2016, en recul de 67 % par rapport à 2015.
Seules deux sociétés de high-tech israéliennes ont réalisé des introductions contre 8 en 2015, tandis que le nombre de cessions est passé de 70 à 55, affichant un niveau moyen de 66 millions de dollars par opération, contre 153 millions en 2015.
 
Quelques belles operations
 
Parmi les rachats les plus significatifs figurent ceux de la start-up israélienne de cloud Ravello par Oracle pour 430 millions de dollars ou encore de SintecMedia par Francisco Partners pour 400 millions.
Le décompte de PwC laisse toutefois de côté deux belles opérations : l'acquisition de la société de jeux en ligne Playtika, un fleuron israélien passé en 2014 sous pavillon américain, par le chinois Giant Interactive pour 4,4 milliards de dollars, et la vente du spécialiste israélien de la conduite autonome de poids lourds Otto (basé aux Etats-Unis) à Uber, pour 680 millions de dollars. Au total et malgré le bilan en demi-teinte affiché par le secteur, les experts demeurent donc optimistes.
« Les acquéreurs restent intéressés par les start-up israéliennes, observe Rubi Suliman, directeur du département high-tech de PwC Israel. Simplement, ils ont besoin de temps pour récolter les fruits des technologies qu'ils possèdent déjà. » Les sociétés israéliennes, font valoir d'autres observateurs, devraient profiter de cette pause pour gagner en maturité.
 
Nathalie Hamou, Correspondante à Tel-Aviv, Les Echos
 
Source Les Echos
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