Ce que je vois à Paris durant cette effroyable nuit de vendredi 13, ce que je vois à Tel-Aviv, à Jérusalem et en Judée-Samarie depuis des semaines, c’est la même haine, le même culte de la mort par des barbares....
(...) En tant que juif, voilà des semaines que je pleure mon peuple qui chaque jour se meurt de douloureuses entailles au couteau. En tant que français, je pleure chaque jour l’agonie de cette société et de cette culture que j’aime tant en ne comprenant pas que nos hommes politiques l’abandonnent ainsi, en ne comprenant pas cette différence de traitement informatif et diplomatique entre ce qui se passe en Israël et ce qui s’est passé en janvier et continue de se passer aujourd’hui à Paris...
Hier l’AFP, cette agence de désinformation désormais notoire, maudissait les Israéliens, pour ne pas dire les juifs, d’avoir utilisé la détention administrative face à des terroristes, d’avoir fermé la frontière avec Gaza, d’avoir “ assassiné ” sans procès équitable des terroristes qui tentent d’égorger des passants.
Que dit ce bureau de propagande aujourd’hui face à l’état d’urgence – justifié – et le droit immédiat aux perquisitions par la police française, face à la fermeture – tout aussi justifiée – de nos frontières, pourquoi l’AFP parle-t-elle maintenant de terroristes “ neutralisés ” et non de “ jeunes gens tués par la police ” quand il s’agissait de la police israélienne ?
(...) Parmi les complices je vois ces journalistes qui jettent l’opprobre sur un peuple par antisémitisme pur, ou par lâcheté en espérant que le terroriste n’agira jamais en France parce qu’on a été complaisant avec lui ailleurs. Cette nuit du 13 novembre aura dramatiquement prouvé qu’ils se sont lourdement trompés.
Parmi les complices, je vois nombre de nos hommes politiques, ceux qui ont reçu à Paris il y a deux semaines Mahmoud Abbas, chef mafieux d’un peuple qu’il pousse à la haine mortelle du juif en langue arabe et tient en anglais des discours plus adaptés à nos chastes oreilles d’occidentaux.
Parmi les complices, je vois notre diplomatie qui vend son âme pour le prix de quelques Airbus aux plus grands parrains du terrorisme mondial : les ayatollahs d’Iran.
Aujourd’hui, ils pleurent des larmes de crocodile, et n’ont d’autre solution que l’état d’urgence quitte à paralyser le pays entier.
Tous ces apprentis-sorciers apprennent à leur dépens, mais bien protégés dans les ors de leurs salons cossus, qu’une politique sans morale, sans principe, ou pire à morale variable, n’a d’autre destinée que le malheur du peuple qu’ils sont sensés protéger. Or ce peuple tient à la vie ; il tient véritablement, lui, aux valeurs qu’il a construites pendant des siècles.
C’est pourquoi, hier 13 novembre à minuit, Marine Le Pen a gagné les élections présidentielles.
Source Le Quotidien