Le cabinet du Premier Ministre a prévu d'ouvrir un débat devant l'assemblée Générale de l'ONU concernant l'expulsion des juifs des pays arabes. Afin de se préparer, ce dimanche, d'anciens résidents juifs des pays arabes et d'Iran qui ont été forcés de quitter leur pays à l'époque de la création de l'Etat d'Israël en 1948 s'entretiendront avec des responsables politiques....Détails....
Un débat similaire aura lieu devant l'Organisation des Nations Unies mardi, durant les débats, le ministre de l'égalité sociale, Gila Gamliel ( Likoud ), s'exprimera devant l'assemblée.Les discussions sur ce sujet sont le résultat de la loi votée il y a un an et demi. Cette loi indique que les 30 Novembre doivent être consacrés à des discussions et à des cérémonies commémoratives relatives à l'exode des Juifs des pays arabes et d'Iran. La principale cérémonie de cette année est prévue au Malha Arena à Jérusalem ce lundi ( demain ).
La loi stipule que les délégations du ministère des Affaires étrangères à l'étranger doivent organiser des événements afin d'accroître la sensibilisation internationale concernant les droits des Juifs expulsés des pays arabes ainsi que d'éventuelles indemnisations.
Ces démarches font parties d'une politique promue par le gouvernement d'Israël depuis 2009 afin de montrer que de nombreux " réfugiés juifs " des pays arabes sont arrivés en Israël durant la guerre d'Indépendance, alors que des palestiniens quittaient le pays ( de leur propre chef contrairement aux juifs ! ).
À partir de 2009, le Ministère de l'égalité sociale a été en charge d'enregistrer les documents faisant état des propriétés et des héritages des communautés de Juives des Etats arabes et de l'Iran.
Gamliel, qui dirige la campagne, a déclaré samedi : " Pendant des années, plus d'un million de Juifs qui vivaient dans les Etats arabes et en Iran ont vécu dans de florissantes communautés, quand l'Etat d'Israel a été fondé, la vie des juifs est devenue difficile, ils étaient menacés, dépouillés, leurs biens ont été parfois brûlés, sans compter les massacres de masse comme ceux de Farhoud, de Tripoli ou encore les émeutes de Aden.
Beaucoup ont été contraints de quitter leurs maisons sans prendre leur argent ou leurs biens. Certains ont fui en Israël, d'autres vers d'autres pays. Notre objectif est maintenant de raconter leur histoire et d'obtenir réparation ".
Source Koide9enisrael