Des milliers de personnes ont assisté mercredi, dans la localité de Kokhav HaShahar, aux obsèques de Malakhi Rosenfeld, le jeune homme de 25 ans assassiné dans un attentat à l’arme automatique perpétré lundi soir sur la route Alon, entre la région de Binyamin et la vallée du Jourdain...
Le ministre de l’Éducation, Naftali Bennett, qui participait aux obsèques, a affirmé : « La famille Rosenfeld est un symbole de la renaissance d’Israël. Lorsque nous respectons les règles du jeu humaines et morales, nos ennemis se comportent à notre égard comme des bêtes et essaient de frapper précisément des civils.
Nous partageons le même ‘terrain de jeu’, la même terre, mais nous n’avons pas les mêmes règles du jeu. Notre ennemi n’est pas un partenaire pour la paix. Notre ennemi sanctifie la mort et nomme des places en hommage à des terroristes. Notre ennemi ne fait pas partie de la famille des nations. »
Le chef de file du Parti Habayit Hayehoudi (Foyer juif) s’est exclamé à l’intention des organisations terroristes palestiniennes : « Votre jeu est terminé. Nous sommes ici pour y rester. Il s’est passé suffisamment de temps pour que vous le compreniez.
Vous êtes des meurtriers et nous, des constructeurs. Vous établissez des plans de meurtre et nous construisons et continuerons à faire des âmes, des familles. »
« J’appelle le peuple d’Israël – s’il existe une telle notion de colons – nous sommes tous des colons ! Comme si pour nos ennemis cela faisait une différence, nous sommes tous des colons. On nous parle de mauvais colons, qui vivent sur notre dos.
Ce sont des mensonges. Vous êtes mes frères, chers résidents de Kokhav HaShahar, chers résidents de Judée-Samarie – vous êtes les pionniers contemporains. La dernière fois qu’on a expulsé des ‘colons’ de leurs foyers, cela s’est terminé avec des missiles sur l’aéroport et des rapports odieux de l’ONU », a renchéri le président de la formation sioniste religieuse.
Plus tôt mercredi, le père de Malakhi, Eliezer Rosenfeld, qui a également perdu son fils aîné treize ans plus tôt dans une inondation, a déclaré dans une interview accordée à la radio de l’armée, Galei Tsahal, qu’Israël doit mieux sécuriser le secteur où a eu lieu l’attentat. « Cet endroit est dangereux et c’est connu.
Sur cette route, à ce carrefour, il y a eu déjà eu plusieurs morts. Lorsque nous passons ici, nous avons toujours peur que dans un instant on nous tire dessus. Nous sommes en colère contre le fait qu’ils (les Palestiniens) ont des armes et que ne ripostons pas de façon suffisamment sévère », a déclaré le père endeuillé.
Source IsraPresse