mardi 25 mars 2014

Israël participerait à la Coupe du monde si la Russie était sanctionnée


Israël jouerait à la Coupe du monde 2014 si le président de la FIFA acceptait les suggestions de deux sénateurs américains qui souhaitent sanctionner la Russie pour la politique menée en Crimée. Les sénateurs Mark Kirk (Républicain, Illinois) et Dan Coates (Républicain, Indiana) ont écrit une lettre la semaine dernière au président de la FIFA, Sepp Blatter. Ils demandaient à ce dernier d’interdire à la Russie de participer à la Coupe du monde au Brésil, pour avoir envahi la Crimée...



Si la Russie est interdite de participer, la place vacante reviendrait à Israël qui avait occupé la troisième place dans le groupe F lors des qualifications. Les deux premières places revenaient au Portugal et à la Russie.
« Au vu de l’occupation militaire de l’Ukraine par la Russie, nous vous demandons de réunir d’urgence une session de la FIFA pour suspendre l’adhésion de la Russie à la FIFA, de ne pas organiser la Coupe du monde 2018 en Russie et d’annuler la participation de l’équipe nationale russe à la Coupe du monde 2014 au Brésil, » était-il écrit dans la lettre des sénateurs.
La Russie, selon la lettre, « ne mérite pas l’honneur d’accueillir la Coupe du monde ni même d’y participer. »
Selon l’article 3 du règlement de la FIFA, souligne la lettre, « toute discrimination contre un pays, un individu ou un groupe de personnes sur base de l’origine ethnique, du sexe, de la langue, de la religion, de la politique ou toute autre raison, est strictement interdite et punissable par la suspension ou l’expulsion. »
Vendredi, Blatter a réaffirmé que la Russie accueillera bien la Coupe du monde en 2018, mais n’a pas fait de commentaire sur sa participation à la prochaine Coupe au Brésil.
Lors de la crise des Balkans, la Yougoslavie avait été interdite de participation au championnat européen de 1992 et à la Coupe du monde de 1994.
Les États-Unis et l’Union européenne ont imposé des sanctions économiques à la Russie. suite à son occupation des bases militaires ukrainiennes ainsi que d’autres établissements.

Source Times Of Israel