Un membre du parlement sud-africain, invité par une communauté juive canadienne, a pris la défense d’Israël, dénonçant notamment les accusations d’apartheid que profèrent les ennemis de l’Etat juif. Le révérend Kenneth Mishu, qui était récemment l’hôte de la synagogue Beth Shalom de Toronto, a déclaré : « En tant que noir sud-africain, qui ai vécu sous un tel régime, je peux affirmer qu’on ne peut absolument pas comparer la politique d’Israël à celle de l’apartheid ». En outre, estime-t-il, ceux qui utilisent cet argument fallacieux n’ont aucune idée de la signification de ce mot.
Le révérend Mishu a rappelé que sous l’apartheid, il n’avait pas été autorisé à voter ni à circuler librement à l’intérieur du pays. « Les gens de couleur ne pouvaient occuper aucune fonction gouvernementale, a-t-il ajouté. La séparation entre les races était scrupuleusement observée partout ».
Il a ensuite indiqué : « Lors de mes nombreux voyages en Israël, je n’ai jamais constaté une telle attitude. L’égalité est une valeur sacrée dans la loi israélienne. Tout le monde est libre et égal devant la loi ».
Quant au mur que les détracteurs d’Israël appellent « muraille de l’apartheid », le rev. Mishu a expliqué qu’il avait été construit pour des questions de sécurité en précisant que « tout gouvernement avait le devoir d’assurer la sécurité de ses citoyens ».
Le révérend Mishu a ensuite proposé à ceux qui dénigraient Israël de prendre l’avion pour se rendre compte sur place que ces accusations étaient fausses. Mais son message va plus loin : pour lui, ceux qui comparent la politique du gouvernement israélien à l’apartheid minimisent en fait les méfaits de l’apartheid pratiqué pendant de nombreuses années par le régime sud-africain avant la réforme qui a mis fin à cette politique raciste.
Kenneth Mishu, né à Pretoria, a fondé un parti politique chrétien qui prône, entre autres, le soutien à Israël.
Source Chiourim