Depuis quelques jours, des Africains entrés illégalement en Israël manifestent à Tel Aviv en prétendant qu’Israël refuse de leur donner du travail et qu’ils sont enfermés dans une prison. Si c’était le cas, ils ne se trouveraient pas réunis pour protester librement…. Comme on peut le constater, l’affaire intéresse les médias étrangers qui ont trouvé une nouvelle occasion de dénigrer Israël. Mais la réalité est bien différente.
Ils étaient des milliers à sortir dès dimanche dans les rues de Tel Aviv pour dénoncer les conditions dans lesquelles ils vivaient depuis leur arrivée clandestine en Israël. Ils ont été rejoints par près de 1 500 infiltrés en grève, venus d’Eilat, où ils ont trouvé un emploi dans les hôtels de la ville.
La foule s’est dirigée vers les ambassades des Etats-Unis et de l’Erythrée en brandissant des banderoles sur lesquelles on pouvait lire notamment : « Nous sommes des réfugiés », « nous avons demandé l’asile, nous avons reçu la prison » et encore « nous ne sommes pas des ennemis ».
En face d’eux, des habitants du Sud de Tel Aviv protestaient, quant à eux, contre les mouvements d’extrême-gauche qui utilisaient les Africains dans leur lutte contre le gouvernement israélien.
Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a évoqué la question lors d’une réunion de son groupe parlementaire, Likoud-Beteinou. Il a souligné que “les manifestations n’étaient d’aucune utilité et ne changeraient rien aux décisions des autorités”. Il a ajouté: “Nous avons réussi à stopper totalement ces infiltrations illégales sur notre territoire. Nous sommes déterminés à faire sortir d’ici tous ceux qui ont réussi à entrer en Israël avant la fermeture de la frontière”.
Netanyahou a ensuite souligné un point important, rappelant “qu’il ne s’agissait pas de réfugiés, selon la définition des instances internationales”. “Nous avons affaire, a-t-il ajouté, à des infiltrés illégaux à la recherche de travail et nous sommes résolus à appliquer la loi avec eux jusqu’au bout”.
Pour Ayelet Shaked, députée du parti de droite « Haih’oud Haleoumi », les organisations humanitaires qui soutiennent les manifestants exploitent en fait ces événements pour pousser les infiltrés à se révolter afin qu’ils réclament finalement la citoyenneté israélienne.
Le ministre de l’Intérieur Guideon Saar a réagi par écrit, dans un article publié dans le journal Israel Hayom, pour dénoncer tous les mensonges diffusés au cours de ces manifestations. Il a précisé que « l’immense majorité des infiltrés étaient entrés en Israël pour trouver un emploi et n’étaient en aucun cas des réfugiés » et qu’Israël « examinait chaque cas avec sérieux ».
En outre, a-t-il encore déclaré, « personne n’a jamais refusé de leur procurer du travail ». Autre indication importante : Saar a rappelé que des centaines d’infiltrés quittaient Israël tous les mois pour regagner leur pays d’origine qu’ils n’avaient pas fui, comme ils le prétendaient au départ, en raison de certains dangers.
Source Chiourim