mercredi 1 janvier 2014

Deuxième condamnation dans le meurtre des Palmer


Le tribunal militaire de Judée et de Samarie a condamné mardi Ali Saada, de la région de Hevron, dans l'assassinat de Asher Palmer, 25 ans, et de son fils, encore bébé, Yonatan, en septembre 2011. La condamnation de Saada rejoint celle d'une autre participant aux meurtres, Wael al-Arjeh, qui a été condamné à deux peines à perpétuité et 58 ans de prison supplémentaires en juillet dernier.



La condamnation de Arjeh était un précédent juridique, dans le fait que c'était la première fois qu'un tribunal militaire rendait un verdict pour un meurtre par jets de pierres.
Saada et Arjeh étaient tous les deux membres d'un groupe de terroristes arabes qui ont lancé une grosse pierre sur la voiture d'Asher Palmer lorsqu'il conduisait, près de Hevron. La pierre l'a frappé au visage, et il a perdu le contrôle de sa voiture, peut-être après avoir perdu conscience.
L'accident qui a résulté l'a tué lui et son bébé, Yonatan, qui devait deux jours plus tard fêter son premier anniversaire.
Asher était en route pour aller chercher sa femme enceinte, Pouah, de son travail à Jérusalem. Pouah a donné naissance à une petite fille cinq mois après les meurtres, et nommé sa fille Orit, ce qui veut dire "lumière".
Le procès a été suivi par des représentants des Etats-Unis en raison du fait qu'Asher avait la citoyenneté américaine.
Les terroristes qui ont assassiné les Palmer avaient répété la méthode de leur attaque avant de procéder à l'assassinat. Ils ont jeté une pierre d'un véhicule qui a accéléré avant de croiser la voiture de Palmer qui venait dans la direction opposée. La pierre a ainsi frappé le pare-brise de la voiture de Palmer à une vitesse très élevée, ne lui laissant aucune chance.
Il a fallu un certain temps pour que les autorités déterminent qu'Asher et Yonatan Palmer avaient été victimes d'une attaque terroriste. Un rapport initial de leur mort montrait que les autorités avaient traité leur mort comme un accident. Des députés nationalistes avaient à l'époque accusé la police de couvrir les meurtres. Le député Yaakov Katz, qui avait depuis le début mis en doute la version initiale de la police, a estimé qu'elle avait été conçue pour prévenir des troubles.

Source Juif.Org