mercredi 13 mars 2013

Pas d’autre solution que celle des deux États, a déclaré le président israélien devant le Parlement européen



« Le processus de paix avec les Palestiniens requiert un démarrage concerté et une solution concertée : deux États pour deux nations», a déclaré le Président d’Israël Shimon Peres ce mardi devant les membres du Parlement européen. «La paix peut se réaliser dans un temps relativement court », a-t-il affirmé, citant l’expérience de l’intégration européenne qu’il a qualifiée de miracle.  
 
La formation du nouveau gouvernement israélien « fournit l'occasion de reprendre les négociations de paix », a souligné le Président Peres lors de la séance plénière à Strasbourg, insistant sur le fait « qu'il n'y a pas d'autre solution » que celle de deux États.
 
Il a mis en garde contre les tentatives de l'Iran de compromettre l'indépendance et la sécurité des pays arabes, qualifiant le régime iranien de « plus grande menace pour la paix dans le monde ».  Et il a appelé les députés à montrer au peuple iranien, lors des prochaines élections dans le pays, que « le monde ne les laisse pas tomber ».  
 
M. Peres a également indiqué que la tragédie syrienne « pourrait prendre fin si la Ligue arabe était habilitée à intervenir » et « à former un gouvernement provisoire dans le pays ». Les Nations unies devraient «appuyer une force arabe de casques bleus », a-t-il insisté. Il a aussi appelé la communauté internationale à qualifier le Hezbollah d'organisation terroriste.
 
Le Président du PE, Martin Schulz, a déclaré que la lutte contre l'antisémitisme, l'exclusion et l'intolérance était au cœur du projet européen. Soulignant que les Israéliens et les Palestiniens ont le droit de vivre dans la dignité et la paix, il a insisté sur les valeurs communes qui unissent les Européens et les Israéliens, et notamment la question « non négociable des droits de l'homme à travers le monde ».
 
Source enpi-info.eu