Bien qu’il avait promis de ne pas augmenter la pression fiscale sur les Israéliens, Netanyahu et son gouvernement augmentent, dès le mois de mars, les taxes sur certains produits et services. Les transports publics et les billets d’avion vont ainsi augmenter de 4 % pendant que l’électricité de 10 % !
L’objectif de Netanyahu est de trouver 8 milliards d’euros (39 milliards de shekels) pour boucher le déficit 2013.
Parmi les autres augmentations, les « classiques » tabac et alcool qui vont augmenter de 10 %.
L’impôt sur le revenu pour les Israéliens qui gagnent plus de 14 000 shekels par mois, la TVA sur les fruits et légumes, l’impôt pour les grandes fortunes et la TVA d’Eilat (plus basse que dans le reste du pays) devraient aussi augmenter. Par ailleurs, des niches fiscales seront supprimées, mais pour l’heure, le gouvernement a refusé de dire de quelles niches il s’agit. On sait par contre qu’il va y avoir une augmentation des taxes sur les placements financiers.
Les consommateurs vont par ailleurs subir une forte hausse des prix du pain et du lait (+ 6 %).
A la pompe, le Super 95 prendra 20 agorot (5c d’euros) dans la nuit du 28 février.
Côté coupes budgétaires, le gouvernement va sucrer 16 milliards de shekels qui étaient distribués à différents bureaux du gouvernement (ce qui comprend une baisse des allocations familiales et le recul du décret pour l’éducation gratuite pour tous les enfants dès l’âge de 3 ans).
Le budget 2013 sera présenté par le nouveau gouvernement autour d’avril après la création de la coalition. Par la suite, le gouvernement devrait imposer au public une politique de rigueur afin d’éviter un agrandissement du déficit et un abaissement de la notation israélienne par les banques internationales.
Source Jss News