Les Ascidies, des créatures marines caoutchouteuses ayant l'habitude de s'accrocher aux navires et d'envahir les plages, pourraient aider à mesurer la pollution engendrée par les minuscules particules de plastique qui croupissent dans les océans.......Détails........
Selon les chercheurs, les Ascidies ont la capacité de filtrer de minuscules particules présentent dans les océans puis de les stocker dans leurs tissus mous.
Des chercheurs israéliens ont découvert que les ascidies peuvent prospérer aussi bien dans des eaux cristallines que dans des zones très polluées.
Une quantité stupéfiante de plastique se déverse dans l'océan chaque année. Les Nations Unies disent que c'est comme si un camion poubelle rempli de plastique était jeté dans l'eau toutes les minutes, un taux qui, selon certaines estimations, pourrait amener les océans à transporter plus de plastique que de poisson dans moins de 30 ans.
Mais l'impact à long terme des déchets, en particulier de minuscules morceaux appelés micro-plastiques, n'est toujours pas totalement compris.
Gal Vered (photo ci-dessus), une chercheuse de l'Université de Tel Aviv, qui a co-publié les résultats de cette recherche dans la revue Marine Pollution Bulletin, a déclaré:
"Les ascidies restent collées toute leur vie au même endroit et filtrent l'eau, à la manière d'une pompe.
Ils peuvent vraiment nous donner une image de ce que le récif et l'écosystème ont ressenti au cours de la vie de l'ascidie, un bon moyen donc pour mesurer la quantité de micro-plastique d'une zone donnée.
Le plastique ne disparaît jamais. Au fil du temps, il se décompose en micro-plastiques.
Ensuite, ceux-ci sont mangés par la faune, remplissent leur ventre, et finalement, ces plastiques entrent dans la chaîne alimentaire.
Ces micro-plastiques, qui faisaient partie d'un sac ou d'une bouteille, sont invisibles à l'œil nu mais malheureusement, ils ont été trouvés sur tous les sites testés le long des côtes israéliennes.
En tant qu'êtres humains, nous avons inventé un matériau pouvant durer des centaines, des milliers d'années, puis nous l'utilisons comme un produit à usage unique. C'est un paradoxe ".
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