L’ambassadeur d’Israël au Sénégal a invité les exportateurs sénégalais à participer massivement au 19ème Salon international de l’agriculture de Tel Aviv prévu du 28 au 30 avril. Le 19ème Salon international de l’agriculture, Agritech 2015, sera axé sur les questions liées à la post-récolte et à la sécurité alimentaire...Details...
Cette rencontre agricole adaptée aux technologies se tiendra à Tel Aviv du 28 au 30 avril. En conférence de presse vendredi dernier, l’ambassadeur d’Israël au Sénégal,
Dr Ely Ben Tura, a invité les exportateurs sénégalais à y participer massivement.
En plus des stands d’exposition, des conférences sont prévues afin de débattre des challenges à relever face à la pénurie de production alimentaire mondiale avec des innovations dans la gestion post-récolte et de partager des meilleures pratiques externes de sécurité sanitaire des aliments. Ils sont invités à partager l’expérience israélienne qui a permis à l’Etat hébreux d’avoir des rendements de près de 9 milliards de dollars par an.
La directrice des stages du Centre de coopération internationale d’Israël, Tammy Eran Soussan, a souligné que son pays est caractérisé par «une pénurie d’eau, un manque de terre et un climat difficile, mais réussit à exporter des intrants et de la technologie à hauteur de 2,2 milliards de dollars.» Des similitudes entre les deux pays sont relevées.
Israël a 80% de ses sources en eau au nord et seulement 35% de sol irrigable dans cette partie.
Au sud, se trouve le reste avec seulement 20% de sources en eaux. Cependant, ce pays se distingue par sa maîtrise de l’eau contrairement au Sénégal. «Vous avez de l’eau, mais parfois son aménagement, l’addiction d’eau aux parcelles et tout ce qui est lié à l’eau est un problème», a relevé Mme Soussan. Selon elle, les opportunités sont vastes pour les exportateurs sénégalais et les institutionnels qui voudraient participer à ce salon.
L’experte agricole a également présenté ce rendez-vous comme une occasion de «créer des liens de coopération et d’augmenter les échanges qui peuvent se faire entre le Sénégal et l’Israël pour le secteur privé».
Elle a donné l’exemple de la mangue que les exportateurs israéliens cherchent à compléter en contre saison.
Le Sénégal en produit à un moment où Israël n’en dispose plus pour ses exportations vers l’Europe. Les technologies ont également permis à ce pays de développer l’élevage, l’aquaculture, l’apiculture, la production laitière etc. Et pour Dr Ely Ben Tura, les Sénégalais pourraient s’en inspirer pour booster la productivité agricole de leur pays.
Source Le quotidien