Israel Electric Corporation et Intel sont en tête des sociétés dans lesquelles il est bon de travailler en Israël.
L’entreprises nationale d’énergie et le géant de la high-tech semblent à priori très différentes mais de nombreuses similitudes sont flagrantes.
La taille est très importante: IEC compte près de 13.000 employés quand Intel Israël emploie plus de 9.000 personnes. Les deux entités connaissent des bureaux et des installations dans tout le pays et sont des sociétés de tout premier plan offrant des excellentes conditions d’embauches. Enfin, dans cette période de crise, la stabilité des emplois est également un dénominateur commun.
Cependant Intel est une entreprise privée et lorsqu’elle a annoncé qu’elle ne licencierait pas ses salariés lors de la crise financière de 2009, elle en a elle-même payé le prix. Chez IEC, les salariés bénéficient de conventions collectives protectrices et d’organisations syndicales à la réputation agressive rendant très difficiles les licenciements.
Intel est une société internationale dont les profits sont basés sur l’innovation et le développement de son chiffre d’affaires. IEC, entreprise étatique au déficit abyssal, a une activité limitée en Israël et dont la dette s’explique par les coûts grandissants de l’énergie et l’absence de solutions alternatives.
Bien qu’Intel ne publie pas de données salariales, il est connu de tous que les salaires y sont bons et les avantages réels: distribution de dividendes, possibilités de télétravail un jour par semaine et un retour au travail graduel pour les jeunes mamans. Ces conditions font chez IEC les gros titres de la presse: 80. 000 shekels mensuels chez les cadres contre une moyenne de 30.000 NIS sur le marché du travail. Une pléiade d’avantages comme la gratuité de l’électricité, des retraites hors du communs et la sécurité du travail expliquent aisément le succès de la compagnie d’électricité auprès de ses employés.
Source Israel Valley