mardi 21 mai 2013

Le pire ennemi de Valérie Hoffenberg sera l’abstention



Déjà une dizaine de candidats n’ont plus aucune chance d’être élus car ils ne respectent simplement pas la loi électorale. Le plus incroyable dans l’élection de la 8ème est que de nombreux candidats n’ont pas pris la peine de lire les règles de vote.

Peut-on acheter des pages de publicité ? Non, selon la loi. Et pourtant certains le font. Peut-on organiser une réunion dans un lieu de culte (église, synagogue…) ? Il semble que non ! Et pourtant certains le font, avec vidéo à l’appui. Peut-on engager des frais sans un contrôle draconien ? Non, bien sûr.
Paris-Match consacre un article aux élections législatives. Paris-Match (Copyrights) : « J’ai perdu plus d’élections que je n’en ai gagné dans ma vie politique. Toute défaite dans les urnes peut se transformer en victoire dans la vie… » lui avait dit, au soir de sa défaite aux législatives en 2012, le président israélien, Shimon Peres.
L’invalidation en février dernier de ce scrutin offre à Valérie Hoffenberg l’occasion d’une revanche à l’occasion des partielles du 26 mai. Depuis, cette mère de trois enfants, à la tête d’une société de conseil, bat la campagne dans huit pays (Chypre, Grèce, Israël, Italie, Malte, Saint-Marin, Vatican, Turquie) de la 8e circonscription des Français de l’étranger. « Proche de Sarko », de Copé, venu à son meeting de Tel-Aviv, et de Fillon, à ses côtés à Rome, elle ne se revendique « d’aucun clan ». Une prouesse due, peut-être, au sens de la ­diplomatie acquis quand elle œuvrait au processus de paix au Proche-Orient.
Avec 65 000 votants sur les 130 000 recensés, Israël, pays de cœur où résident des membres de sa famille, est une cible évidente. Contrairement au Vatican, qui, avec huit électeurs, tous prêtres, n’est pas ­forcément une priorité. Valérie Hoffenberg revient d’Italie : « La crise y est plus grave, mais l’ambiance moins morose qu’en France… »
Elle apprend, dit-elle, beaucoup de ces expatriés confrontés ­quotidiennement à des problèmes administratifs souvent cocasses, et aussi parfois à des situations dramatiques. « Des retours d’expérience » qu’elle entend porter dans l’Hémicycle pour, dit-elle, « le dépoussiérer un peu ». Au premier tour, elle sera face à 19 candidats.
Aucun sondage n’étant possible dans cette circonscription où elle peine à obtenir une liste précise des votants, son pire ennemi sera peut-être l’abstention. Et ses plus sérieux adversaires seront la socialiste Marie-Rose Koro, ­résidente en Turquie, ou Meyer Habib, vice-président du Crif, en lice sous la bannière UDI, très implanté en Israël".

Source Israel Valley