Le Président des Etats-Unis Barack Obama, dans une interview accordée jeudi à la deuxième chaine de télévision israélienne, a évoqué le cas Pollard, condamné en 1985 à une peine de prison à perpétuité pour espionnage pour le compte de l’Etat d’Israël.
Obama n’a pas rejeté catégoriquement la possibilité que Pollard soit libéré, mais a souligné qu’il voulait suivre les procédures de base du système judiciaire américain. « Il y a un système de justice qui permet un examen périodique de la condamnation et la potentialité pour lui d’être finalement libéré » a-t-il dit.
Obama faisait probablement référence au fait que Pollard sera admissible à une libération conditionnelle en 2015. « La façon dont je fonctionne ici, en tant que Président, est d’essayer de m’assurer que je suive les procédures de base classiques et les règles…Donc je n’ai pas l’intention de libérer Jonathan Pollard immédiatement. « Mais ce que je vais faire, c’est de m’assurer que lui soient accordés, comme tous les autres américains qui ont été condamnés, les mêmes types d’examens aux mêmes titres d’équité qui seraient accordés à toute autre personne » a-t-il dit.
A l’annonce de sa prochaine visite en Israël, une mobilisation sans précédent pour la libération de Jonathan Pollard a vu le jour en Israël.
De nombreuses personnalités de tous horizons, appellent également à sa libération tels par exemple ; l’ex otage franco-israélien Gilad Shalit, la top- model israélienne Bar Rafaeli ou la toute nouvelle Miss Israël 2013, d’origine éthiopienne, Yityish «Titi» Aynaw, qui a récemment déclaré avoir l’intention de plaider la cause de Pollard auprès du président américain au dîner auquel ce dernier l’a conviée.
Source lemondejuif.info