Ceux-ci réclament, en effet, l’inscription des noms de cinq autres enfants déportés sur la stèle du parc Jean-Rameau . Frédéric Dutin et Céline Piot ont interrogé directement le maire : « Refusez-vous encore cette inscription ou avez-vous changé d’avis ? »
Le chantier de la place du centre-ville, malmenée par le temps et le trafic routier, va démarrer lundi 15 mars, avec quelques conséquences pour les automobilistes.
La réponse - élaborée d’abord par la conseillère Chantal Planchenault puis par Charles Dayot - a surpris les membres de l’opposition.
« On travaille actuellement avec des historiens qui ont trouvé beaucoup plus que ces cinq noms. Il y a 15 ou 16 noms qui pourraient apparaître », a démarré la première.
« Les historiens doivent nous fournir des éléments plus précis. Soyez patients, laissez-leur un peu de temps », a expliqué le maire.
C’est lorsque Frédéric Dutin a demandé quels sont les historiens qui participent à cette étude que la réponse du maire a été plus floue.
« Nous vous demandons précisément qui s’occupe de ça et vous nous citez les deux noms de professeurs, dont un enseigne les arts plastiques et pas l’histoire, et le troisième on ne sait pas de qui il s’agit. Je trouve cela regrettable. »
Un autre sujet, ayant attrait à l’histoire - celle de la sculpture - a été voté à l’unanimité en début de conseil.
Il s’agit du lancement du concours de maîtrise d’œuvre pour la restructuration du musée Despiau-Wlérick. « Un chantier d’une ampleur sans précédent qui va permettre de rénover et agrandir le site », a notamment annoncé l’adjoint à la culture, Philippe De Marnix.
Le concours, lancé dans le courant du mois, permettra à cinq candidats, au maximum, de remettre un projet au niveau « esquisse ».
Coût de ce nouvel écrin : 8,5 millions d’euros (HT).
« Un prix qui ne comprend que les travaux. Il faudra compter aussi le mobilier, le numérique… La facture pourrait atteindre 10 à 12 millions d’euros », a aussitôt précisé le maire.
L’heure était aux propositions du côté des oppositions. Pour le Nouvel Élan populaire, Françoise Cavagné a exposé quelques pistes, « pour qu’il y ait une vie bouillonnante autour du musée, afin que la ville de Mont-de-Marsan obtienne, comme à Dax, le label Ville ou Pays d’art et d’histoire » : notamment le déplacement de certaines statues pour les rendre plus visibles, ou organiser l’événement Mont-de-Marsan Scultpures tous les deux ans au lieu de trois. Elle a également proposé des promenades artistiques qui associeraient des artistes locaux.
Pour Marsan Citoyen, Marie Lafitte aimerait que les habitants puissent voter pour choisir le projet. Il lui a été opposé une fin de non-recevoir par le maire.
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