mercredi 12 septembre 2018

Quand le journal L'Humanité" soutient ouvertement des terroristes.......

 
Le journal (ou plutôt devrais-je dire le torchon...) "L'Humanité" a publié un article concernant la venue compromise de Ahed Tamimi (provocatrice professionnelle de l'Autorité Palestinienne) à la fête de l'Humanité. Une fois de plus, les communistes français affichent ouvertement leur soutien au terrorisme. Il est loin le temps où les communistes luttaient contre les Nazis......Détails........


Pour que chacun se fasse sa propre opinion, j'ai choisi de retranscrire le texte exact publié dans l'Humanité. Attention, c'est du lourd......

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A près huit mois de prison, pendant lesquels elle a tristement fêté ses 17 ans, la jeune Ahed Tamimi, dont le seul crime a été de s’opposer à la présence de soldats israéliens devant sa maison, devait venir en Europe et, notamment, participer, le week-end prochain, à la Fête de l’Humanité.
Avec ses parents, visa Schengen obtenu, elle comptait partir jeudi ou vendredi pour Bruxelles puis se rendre à Paris, à l’invitation de notre journal et du PCF, participer à des débats organisés par l’Association France Palestine Solidarité (AFPS), avant de partir pour Madrid et être reçue par le Parti communiste espagnol.
Pour l’heure, elle ne peut honorer ses engagements. Les autorités israéliennes ont fait savoir à la famille Tamimi qu’elle ne quitterait pas la Cisjordanie, où elle réside, pour des raisons de sécurité (sic).
S’ajoute à cela la fermeture totale des territoires palestiniens et des frontières terrestres jusqu’à mardi en raison de la fête juive de Roch Hachana.
Si la protestation ne s’amplifie pas, il est à craindre que les participants à la Fête de l’Humanité ne puissent pas accueillir Ahed Tamimi, comme cela était prévu. Pas plus qu’ils ne verront Salah Hamouri, toujours emprisonné.

C’est toute la politique de Netanyahou qui se dévoile

« Le gouvernement français et le chef de l’État doivent (…) intervenir pour que Ahed et ses parents puissent voyager librement, et se rendre à Paris, Madrid et Bruxelles, comme prévu », a immédiatement réagi le Parti communiste français dans un communiqué.
Rien, en effet, ne justifie une telle mesure si ce n’est l’arbitraire le plus total et la volonté, de la part des forces d’occupation, que ne soit pas entendue, dans le monde et singulièrement en France, la voix de celle qui symbolise la révolte de la jeunesse palestinienne.
Quand on voit Ahed, quand on l’entend parler, difficile évidemment de lui accoler l’étiquette de « terroriste », sauf à tomber le masque. Pour Israël, est terroriste toute personne opposée à l’occupation et à la colonisation, qui se prononce pour la création d’un État palestinien. À travers l’interdiction faite aux Tamimi de se déplacer, c’est bien toute la politique de Netanyahou qui se dévoile.
Au cours du seul mois d’août, 19 Palestinien(ne)s ont été tué(e)s, pour la plupart des jeunes. Même les personnels médicaux sont visés. Manifester pacifiquement en Cisjordanie ou dans la bande de Gaza, c’est s’exposer à la mort. Ahmad Aboutoyour n’avait que 17 ans.
Il est mort samedi, après avoir été touché par un sniper israélien dans la bande de Gaza. La veille, Bilal Moustafa Khafaja, 17 ans également, était abattu de la même manière.
Cette répression sanglante n’est qu’une des facettes des orientations du gouvernement d’extrême droite israélien, qui vise non seulement à tenter d’étouffer dans l’œuf toute révolte, particulièrement celle de la nouvelle génération palestinienne, celle née au moment des accords d’Oslo et qui en vit les forfaitures.
Une répression qui frappe également, en Israël même, les associations de défense des droits de l’homme, comme B’Tselem, ou encore Breaking the Silence, composée d’anciens soldats qui dénoncent les exactions de l’armée dans les territoires occupés, et même les députés, comme ceux de la Liste unie, qui participent aux manifestations contre la dérive d’Israël.
Dans son entreprise, Tel-Aviv est plus qu’épaulé par Washington. Donald Trump vient d’ordonner la suppression d’une aide de 25 millions de dollars aux hôpitaux palestiniens à Jérusalem-Est.
C’est le cas de la loi dite de l’État-nation, qui représente un véritable tournant dans l’histoire d’Israël, transformant le pays en un apartheid de type nouveau, dans laquelle est légitimée la colonisation passée et à venir : toute nouvelle installation, acceptée ou non par le gouvernement, est désormais légalisée et protégée par l’armée.
Le nettoyage ethnique en cours vise également les Bédouins, dont un des villages, celui de Khan al-Ahmar, doit être détruit pour faire passer une route réservée aux colons. L’arabe n’est plus reconnu comme langue officielle. Cette loi vise, de plus, à instrumentaliser les juifs du monde entier, faisant d’Israël leur représentant, leur déniant ainsi leur rôle, leur place et leur nationalité dans nos sociétés.
On comprend mieux pourquoi Benyamin Netanyahou partage les vues du sinistre premier ministre hongrois, Viktor Orban !

Les journalistes harcelés

Le journaliste palestinien Ali Dar Ali a été arrêté et détenu depuis le 15 août pour avoir posté une vidéo montrant l’armée en opération dans un camp de réfugiés.
Mardi, cette même armée a tiré avec des balles en caoutchouc sur les journalistes venus le soutenir.
La Fédération internationale des journalistes (FIJ) et le syndicat palestinien (PJS) appellent Israël à cesser « ces crimes qui ne décourageront pas les journalistes ».

Pierre Barbancey
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Source Koide9enisrael et L'Humanite
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