mercredi 24 janvier 2018

Les Tamimi, une "vraie famille" ? Israël aurait mené son enquête...

 
Selon le Haaretz, cette enquête, menée par un sous-comité de la Knesset, avait été lancée sur la base de "soupçons" selon lesquels la famille Tamimi "ne serait pas une véritable famille" et qu'elle aurait été "créée spécialement à des fins de propagande" par les Palestiniens......Détails.......


Ahed Tamimi, l'adolescente palestinienne détenue depuis décembre et devenue "une icône de l'engagement contre l'occupation israélienne", et ses parents ont fait l'objet il y a deux ans d'une enquête secrète visant notamment à vérifier qu'ils étaient "une vraie famille", a rapporté mardi le quotidien israélien Haaretz, citant Michel Oren.
Ce dernier est un historien israélo-américain, ancien ambassadeur de l’État hébreu aux États-Unis et actuellement membre de la Knesset (Parlement israélien) ainsi que ministre adjoint attaché au bureau du Premier ministre, Benjamin Netanyahu.
Cette enquête, menée par un sous-comité de la Knesset, avait été lancée sur la base de "soupçons" selon lesquels la famille Tamimi "ne serait pas une véritable famille" et qu'elle aurait été "créée spécialement à des fins de propagande" par les Palestiniens, est-il indiqué dans un communiqué publié par le bureau de M. Oren.
Ahed Tamimi, sa mère et sa cousine Nour, 20 ans, ont été arrêtées les 19 et 20 décembre.

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Elles sont les protagonistes d'une vidéo filmée le 15 décembre dernier, qui montre Ahed et Nour Tamimi bousculer deux soldats, puis leur donner des coups de pieds et de poings en Judée-Samarie.
La mère apparaît dans la vidéo avec l'apparente volonté initiale de s'interposer. Les soldats demeurent impassibles face à ce qui semble relever davantage de la provocation que de la volonté de faire mal.
Il y a deux ans, Ahed Tamimi, fille d'un activiste palestinien reconnu, avait déjà attiré l'attention médiatique lorsqu'elle avait été photographiée en train de mordre un soldat qui essayait d'arrêter son frère.

"Pallywood"

"L'affaire Tamimi est simplement une histoire d'exploitation d'enfants", peut-on lire dans le communiqué publié par le bureau de M. Oren.  Selon le texte, cette enquête n'a toutefois pas atteint de résultats probants.
"Selon nos conclusions, il s'agit apparemment bien d'une famille mais d'autres enfants ayant le profil requis, y ont été 'annexés' ", a indiqué au Haaretz une porte-parole de Michel Oren.
Ce dernier a , pour sa part, déclaré au quotidien israélien avoir lui-même initié l'enquête, ajoutant que le sous-comité parlementaire a également fait des recherches sur "d'autres aspects" de ce qu'il qualifie de "phénomène Tamimi". "Par exemple, un jeune garçon qui appartenait soi-disant à cette famille venait un jour aux manifestations avec le bras droit plâtré, alors que le lendemain, c'est le bras gauche qui était plâtré", a-t-il indiqué.

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Et de poursuivre : "Tout était toujours prêt. Après une confrontation ou une bagarre, les affiches étaient directement placardées (...) C'est ce qu'on appelle Pallywood".
Michel Oren a ajouté que l'enquête a également porté sur l'éventualité que les "membres de la famille aient été choisis en fonction de leur apparence, blonds avec les yeux bleus et la peau claire".
Ce responsable israélien a même étudié la façon de s'habiller des Tamimi, estimant qu'ils ont un style "tout à fait américain, pas palestinien".
S'il reconnaît que "cette histoire ressemble à une théorie du complot", M. Oren insiste sur le fait que, selon lui, il "fallait enquêter sur cette affaire".


Procès-verbaux confidentiels

Interrogés par le Haaretz, d'autres membres de ce sous-comité de la Knesset disent ne pas se rappeler de discussions sur la famille Tamimi lors des séances, et encore moins de débats sur la possibilité qu'il s'agisse d'une "vraie famille". Les procès-verbaux de cette sous-comité étant confidentiels, les faits avancés par M. Oren n'ont pas pu être vérifiés par le quotidien.
Mercredi, des députés arabes israéliens ont demandé à ce que les procès-verbaux soient rendus publics.

 
Source L'Orient le jour
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