Les combats internes aux "palestiniens" et le blocus israélo-égyptien pourraient transformer la bande de Gaza appauvrie en un "tremplin" facile pour les recruteurs de l'Etat Islamique, a déclaré le ministre des affaires étrangères du Qatar....
Le petit état du Golfe est un important soutien du groupe terroriste Hamas, qui maintient son contrôle sur l'enclave côtière depuis près d'une décennie, en dépit des conflits avec Israël et d'un clivage avec le dictateur de l'autorité palestinienne soutenu par l'occident, Mahmoud Abbas.
Le ministre des affaires étrangères, Mohammed bin Abdulrahman al-Thani a déclaré samedi à Doha que le blocus imposé sur les frontières de Gaza par Israël et l'Egypte avait transformé le territoire en "prison à ciel ouvert".
"Si nous les laissons comme ils sont, les gens de Daesh peuvent les recruter facilement. Ils peuvent très facilement commencer les opérations de là-bas," a-t-il dit à Reuters.
"Gaza peut se transformer en un tremplin pour l'extrémisme et pour le terrorisme… c'est pourquoi nous devons mettre un terme à cela," a-t-il dit, ignorant volontairement que le groupe terroriste que son état soutien est issu de la même racine qu'ISIS.
Loin du commerce, beaucoup des 2 millions des gazaouis vivent dans la pauvreté et luttent pour trouver du travail. Mais une partie de la communauté internationale oublie que le Hamas est un groupe terroriste exploitant les souffrances de Gaza pour son gain politique.
Le Hamas, groupe terroriste islamique qui partage l'hostilité de l'Etat Islamique à l'égard d'Israël et des Juifs, mais non ses aspirations religieuses mondiales, du moins officiellement, nie que les djihadistes aient une présence sur leur territoire.
Pourtant, plusieurs comptes sur les réseaux sociaux accusent fréquemment le Hamas d'avoir arrêté des partisans d'ISIS à Gaza.
Le Qatar n'a pas de relations diplomatiques avec Israël et n'a que des contacts sommaires avec le gouvernement égyptien, qui a maintenu sa frontière avec la bande de Gaza fermé en grande partie depuis le renversement du président islamiste Mohamed Morsi en 2013.
Doha a payé les salaires des travailleurs du "secteur public" de Gaza et a construit des nouvelles maisons pour les gazaouis après la guerre de 2014 avec Israël.
Les dons du Qatar, ainsi que l'accueil du chef du Hamas Khaled Mashaal depuis 2012, ont stimulé les dirigeants islamistes de Gaza, irrité Israël, de même que l'administration du Mahmoud Abbas.
Le ministre qatari a déclaré que l'avancement des efforts d'unité palestinienne et l'assouplissement des blocus ne devraient pas être oubliés à cause de la guerre qui se déroule au Moyen Orient.
"Nous pensons que ce sera une étape pour avoir un peu de soulagement pour le peuple de Gaza. L'oubli de la Palestine, le report à plus tard, serait beaucoup plus risqué," a-t-il dit.
Source Juif.Org
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