Israël est en train de construire une importante centrale solaire thermodynamique, la centrale d'Ashalim, située en plein désert du Néguev, dans le sud du pays. Les Israéliens, qui continuent de miser sur les énergies fossiles comme le gaz, se sont aussi engagés à recourir de plus en plus aux énergies renouvelables...
De grandes étendues désertiques, un soleil de plomb. Le désert du Néguev, dans le sud d'Israël, est l'endroit rêvé pour développer l'énergie solaire. C'est là que la première pierre du projet Ashalim a été posée l'an dernier. C'est une immense centrale solaire thermodynamique construite par les Israéliens avec l'aide du Français Alstom, dont les activités énergie ont été depuis rachetées par l'Américain General Electric et le concours d'un autre Américain, BrightSource, spécialiste de ce genre de centrales.
De quoi s'agit-il ? D'un parc de plus de 50 000 miroirs solaires tournés vers une immense tour, 240 mètres de haut, qui emmagasinera la chaleur renvoyée par les miroirs et produira de la vapeur. La vapeur passera ensuite dans une turbine pour donner de l'électricité. 121 mégawatts pour la première tranche du projet, de quoi alimenter 120 000 foyers israéliens.
La centrale, dont le coût est évalué à 3 milliards de shekels, soit 700 millions d'euros, devrait être opérationnelle l'an prochain. L'entreprise BrightSource qui participe au projet assure que les dernières technologies utilisées, notamment sur les miroirs, permettront d'apporter plus d'efficacité et de faire des économies. Car l'électricité produite dans ce genre de centrale solaire thermodynamique coûte cher, beaucoup plus que l'énergie obtenue à partir de panneaux photovoltaïques.
Mais grâce à Ashalim, le gouvernement israélien espère augmenter substantiellement la part du solaire dans la production d'électricité du pays. Il avait promis qu'en 2020, que 10 % des besoins énergétiques en Israël seraient couverts par les énergies renouvelables. Aujourd'hui, avec 1 %, on en est encore loin.
Koide9enisrael a publié un article sur ce sujet en Fevrier 2016 ici :
Par Murielle Paradon
Source RFi