Quelques centimètres à peine ont séparé la tête d’un bébé de quatre mois et le roc lancé par des émeutiers arabes sur un véhicule israélien dans Wadi Haramiyeh en Samarie. Le père du bébé a été blessé par une pierre et par des éclats de verre.(Voir reportage photos en bas de l’article)
Des véhicules ont été pris pour cible d’une embuscade de jets de pierres bien planifiée dans Wadi Haramiyeh en Samarie, hier soir, samedi 18 mai.
Des blocs et de grosses pierres ont été projetés sur les véhicules israéliens passant. Dans l’un de ces véhicules, se trouvait Ayelet Shlissel, résidente de la ville Ariel en Samarie, avec son époux et ses trois enfants en bas âge.
Que s’est-il donc passé ? Rien de bien surprenant en cette période de recrudescence de violence arabe. Tard dans la nuit la famille Shlissel roulait alors que les trois enfants étaient endormis sur la banquette arrière, la plus petite n’ayant que quatre mois. « Nous roulions dans Wadi Haramiyeh lorsque soudain, nous avons entendu un grand coup. Mon mari a été frappé de plein fouet par une pierre et il est tombé sur moi. Quelques secondes après, il s’est repris et a vérifié si aucun d’entre nous n’avait été touché » raconte Ayelet.
Plus tard, l’époux d’Ayelet a été évacué vers l’hôpital le plus proche, le Centre hospitalier Beilinson à Petah Tiqvah. Ce matin, il a été libéré de l’hôpital quand en plus du coup à la tête, il lui reste des contusions résultant des éclats de verre du parebrise.
Ayelet relate la sensation dans les secondes qui ont suivi le coup de la pierre, des secondes durant lesquelles il n’y a pas à hésiter et à s’éloigner de l’endroit le plus vite possible. Dans le cas des Shlissel, cela les a probablement sauvés de poursuite de cette lapidation et de ces conséquences. Dans d’autres cas, cela a provoqué des accidents de la route tragiques (voir ici). Au début, le bruit terrible de la pierre frappant le parebrise a fait penser à Ayelet qu’il s’agissait de coups de feu et tout ce qu’elle a fait, c’est d’appuyer lourdement le pied sur la pédale de l’accélérateur.
L’envergure du miracle, Ayelet n’en a pris conscience que lorsqu’elle a arrêté sa voiture au carrefour proche de l’implantation Eli. Là, par téléphone portable, elle a fait état de l’incident et elle a aperçu la taille de la pierre. « Je ne veux même pas penser à ce qui aurait pu arriver si cette pierre avait atteint la tête de mon bébé ».
Ayelet demande à ce que les forces de sécurité finissent pas intégrer que les jets de pierres, en tout et pour tout, sont des activités terroristes.
Beaucoup d’autres véhicules ont subi ces jets de pierres comme Ayelet la nuit passée. Certains se sont arrêtés au Carrefour de Shiloh et d’autre au Carrefour d’Eli. Pourquoi personne n’a fait usage de son arme et n’a pas atteint d’une balle un de ces terroristes arabes, jeteurs de pierres ? Et pourquoi les jets de pierres et de bombes incendiaires, activités de préparation terroriste, se poursuivent régulièrement en Judée-Samarie et à Jérusalem depuis plus d’une génération en en tuant et en mutilant plusieurs, depuis les années 80 ?
Les réponses se trouvent là et là.
Source Jerusalemplus