Cette fonction méconnue octroie à l’élu de la 8e circonscription le devoir de défendre, à l’Assemblée nationale, les intérêts des ressortissants français qui résident à Chypre, en Grèce, à Malte, en Italie, à Saint-Marin, au Vatican et en Turquie, .
Daphna Poznanski-Benhamou, candidate du Parti socialiste, avait remporté la dernière manche en 2012 en battant sa concurrente, la candidate UMP, Valérie Hoffenberg (par 55,88 % des voix contre 44,12 %). Une victoire qui avait surpris, puisque les électeurs franco-israéliens avaient alors soutenu en grande majorité Nicolas Sarkozy, et son parti de l’UMP. Seconde surprise, et pas des moindres, la députée élue a été démise de ses fonctions le 15 février dernier, pour irrégularités dans ses comptes de campagne. Poznanski- Benhamou a été déclarée inéligible pour une durée d’un an.
Depuis février et l’annonce de nouvelles élections, les prétendants au poste s’affairent, et de nouvelles voix se font entendre. Le 3 mai dernier, la liste officielle des candidats a été validée par le Conseil constitutionnel. Appelés aux urnes les 26 mai et 9 juin 2013, pour des élections législatives partielles, les Français de la 8e circonscription de l’étranger auront l’embarras du choix, puisque 20 candidats, dont certains géolocalisés en Israël, se présentent aux élections surprises.
L’enjeu majeur de l’élection, si l’on peut dire, est l’abstention, le principal défi que les candidats devront relever. La mission : rassembler, et envoyer aux urnes. Car, si les Français de l’étranger sont souvent beaucoup impliqués politiquement, ce vote de représentation à l’Assemblée est l’objet d’un désintérêt critique. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : sur 109 389 inscrits sur les listes, seuls 12,77 % avaient voté aux élections de 2012, soit un taux d’abstention de 87,23 %.
On recensait donc 13 965 votants, pour 95 424 absents aux urnes le jour J.
Témoins de l’importance d’Israël dans le vote, le nombre de candidats résidant dans l’Etat hébreu. Sur les 13 965 votants l’an dernier, 4 734 étaient inscrits en Israël, sur un total de 62 618 inscrits. Le défi est donc, nous l’aurons compris, de déplacer cette masse aux urnes.
Voici la liste officielle, selon le tirage au sort du Conseil constitutionnel qui définit l’ordre d’apparition des candidats, composée des nom et prénom, de l’appartenance politique et du lieu de résidence. Nous reviendrons plus en détail sur le parcours des candidats dans l’édition du 22 mai.
1. Michèle Parravinci (Front de Gauche) – Grèce
2. Laurent Sissmann – Italie
3. Nathalie Mimoun (indépendant) – Israël
4. Sylvain Semhoun (indépendant) – Israël
5. Meyer Habib (UDI) – France
6. Huguette Lévy (Front National) – France
7. Marie-Rose Koro (Parti Socialiste) – Turquie
8. Julien Lemaître (Solidarité & Progrès) – France
9. Alix Guillard (Parti Pirate) – République tchèque
10. David Shapira (indépendant) – Israël
11. Guy Fitoussy (indépendant) – France/Israël
12. Valérie Hoffenberg (UMP) – France
13. Valérie Mira – France
14. Cyril Benjamin Castro (indépendant) – France
15. Athanase Contargyrise (EELV) – Grèce
16. Ghislain Allon (indépendant) – Israël
17. Frédéric Chaouat (indépendant) – France
18. Albert Fratty (indépendant) – Israël
19. Jonathan-Simon Sellem (Parti Libéral Démocrate) – Israël
20. Alexandre Bézardin (UMP) – Italie
Comment voter ?
Condition sine qua non : être inscrit sur les listes consulaires, avant le 31 décembre 2012. Des modalités originales de vote ont été mises en place l’an dernier, aussi n’est-il pas requis de mobiliser deux journées entières pour élire son représentant. Tout citoyen français pourra donc voter dans son pays de résidence à l’urne, par procuration, par correspondance ou par Internet.
Le vote par voie électronique sera ouvert du mercredi 15 mai à 12 heures au mardi 21 mai à 12 heures (heure de Paris) pour le premier tour, et du mercredi 29 mai mardi 4 juin à la même heure pour le second tour. Le consulat français doit pour ce faire disposer de l’adresse électronique du votant.
Daphna Poznanski-Benhamou, candidate du Parti socialiste, avait remporté la dernière manche en 2012 en battant sa concurrente, la candidate UMP, Valérie Hoffenberg (par 55,88 % des voix contre 44,12 %). Une victoire qui avait surpris, puisque les électeurs franco-israéliens avaient alors soutenu en grande majorité Nicolas Sarkozy, et son parti de l’UMP. Seconde surprise, et pas des moindres, la députée élue a été démise de ses fonctions le 15 février dernier, pour irrégularités dans ses comptes de campagne. Poznanski- Benhamou a été déclarée inéligible pour une durée d’un an.
Depuis février et l’annonce de nouvelles élections, les prétendants au poste s’affairent, et de nouvelles voix se font entendre. Le 3 mai dernier, la liste officielle des candidats a été validée par le Conseil constitutionnel. Appelés aux urnes les 26 mai et 9 juin 2013, pour des élections législatives partielles, les Français de la 8e circonscription de l’étranger auront l’embarras du choix, puisque 20 candidats, dont certains géolocalisés en Israël, se présentent aux élections surprises.
L’enjeu majeur de l’élection, si l’on peut dire, est l’abstention, le principal défi que les candidats devront relever. La mission : rassembler, et envoyer aux urnes. Car, si les Français de l’étranger sont souvent beaucoup impliqués politiquement, ce vote de représentation à l’Assemblée est l’objet d’un désintérêt critique. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : sur 109 389 inscrits sur les listes, seuls 12,77 % avaient voté aux élections de 2012, soit un taux d’abstention de 87,23 %.
On recensait donc 13 965 votants, pour 95 424 absents aux urnes le jour J.
Témoins de l’importance d’Israël dans le vote, le nombre de candidats résidant dans l’Etat hébreu. Sur les 13 965 votants l’an dernier, 4 734 étaient inscrits en Israël, sur un total de 62 618 inscrits. Le défi est donc, nous l’aurons compris, de déplacer cette masse aux urnes.
Voici la liste officielle, selon le tirage au sort du Conseil constitutionnel qui définit l’ordre d’apparition des candidats, composée des nom et prénom, de l’appartenance politique et du lieu de résidence. Nous reviendrons plus en détail sur le parcours des candidats dans l’édition du 22 mai.
1. Michèle Parravinci (Front de Gauche) – Grèce
2. Laurent Sissmann – Italie
3. Nathalie Mimoun (indépendant) – Israël
4. Sylvain Semhoun (indépendant) – Israël
5. Meyer Habib (UDI) – France
6. Huguette Lévy (Front National) – France
7. Marie-Rose Koro (Parti Socialiste) – Turquie
8. Julien Lemaître (Solidarité & Progrès) – France
9. Alix Guillard (Parti Pirate) – République tchèque
10. David Shapira (indépendant) – Israël
11. Guy Fitoussy (indépendant) – France/Israël
12. Valérie Hoffenberg (UMP) – France
13. Valérie Mira – France
14. Cyril Benjamin Castro (indépendant) – France
15. Athanase Contargyrise (EELV) – Grèce
16. Ghislain Allon (indépendant) – Israël
17. Frédéric Chaouat (indépendant) – France
18. Albert Fratty (indépendant) – Israël
19. Jonathan-Simon Sellem (Parti Libéral Démocrate) – Israël
20. Alexandre Bézardin (UMP) – Italie
Comment voter ?
Condition sine qua non : être inscrit sur les listes consulaires, avant le 31 décembre 2012. Des modalités originales de vote ont été mises en place l’an dernier, aussi n’est-il pas requis de mobiliser deux journées entières pour élire son représentant. Tout citoyen français pourra donc voter dans son pays de résidence à l’urne, par procuration, par correspondance ou par Internet.
Le vote par voie électronique sera ouvert du mercredi 15 mai à 12 heures au mardi 21 mai à 12 heures (heure de Paris) pour le premier tour, et du mercredi 29 mai mardi 4 juin à la même heure pour le second tour. Le consulat français doit pour ce faire disposer de l’adresse électronique du votant.
Source JerusalemPost