Des scientifiques experts en défense contre les missiles sont catégoriques ; le taux d’interception de missiles par Iron Dome est largement inférieur à 5%.
Ce taux, objet de nombreuses études, jette le doute sur les chiffres officiels publiés par les Forces de défense israéliennes concernant le système de défense antimissile Iron Dome.
Le professeur Postol et deux autres scientifiques dont M. Mordechai Shefer, anciennement employé de la société Rafael et D .. (Sous réserve d’anonymat) scientifique expert en fusée qui, jusqu’à récemment a travaillé pour Raytheon, le fabricant des missiles Patriot, ont enquêté sur les performances d’Iron Dome au cours de l’opération « Pilier de Défense » et sont parvenus à la même conclusion : le taux d’interception de l’Iron Dome n’est en aucun cas celui rapporté par l’armée israélienne estimé à 84 % de réussite.
Selon les trois scientifiques qui ont effectué leurs recherches séparément en analysant des dizaines de vidéos filmées au cours de l’opération, la plupart des explosions qui se sont produites en l’air ne sont pas des interceptions réussies mais en fait juste l’autodestruction des missiles de l’Iron Dome. Les scientifiques soulignent que, dans tous les cas, la plupart des explosions observées ont donné lieu à des boules de feux rondes et symétriques, or dans le cas d’interceptions réussies dans laquelle l’ogive du missile entrant est détruite, il aurait fallu une autre boule de feu ou de fumée.
Ils ont également découvert un autre phénomène étrange, les missiles d’Iron Dome ont suivi des trajectoires identiques et se sont autodétruits précisément au même moment. Dans quelques-unes des vidéos, il apparaît que les missiles d’Iron Dome font un virage très peu de temps avant l’autodestruction. Les scientifiques affirment qu’il est impossible que le système de défense antimissile puisse « se souvenir » qu’il doit tourner dans le sens du missile entrant un quart de seconde avant qu’il ne s’autodétruise.
Dans certains cas, il semblerait que certaines trajectoires des missiles Iron Dome ont été prédéfinies.
Dans de nombreux cas, les missiles d’Iron Dome tentaient d’intercepter les missiles entrants par l’arrière. Dans un tel scénario, les chances d’interception des ogives de missiles entrants sont minimes. Afin de détruire les ogives de missiles entrants, le missile Iron Dome doit suivre une trajectoire qui se traduirait par un coup direct, ou au moins à partir d’un angle aigu.
Les scientifiques ont également découvert que plus de 3 200 rapports de dommages civils ont été déposés pour les destructions causées par les roquettes entrantes. « Il est impossible, affirment les scientifiques, que les 58 roquettes qui n’ont pas été interceptées et signalées par l’armée israélienne aient pu causer de tels dommages sur une si grande échelle ».
Lorsqu’ils comparent les dommages durant l’opération « Pilier de Défense » à ceux de la guerre du Golfe, ou à la deuxième guerre du Liban, de graves questions se posent quant au nombre de roquettes qui n’ont pas été interceptées avec succès par Iron Dome et sont tombées dans des zones peuplées, alors que la Police d’Israël a déclaré qu’elle avait traité plus de 109 cas de roquettes tombées dans des zones peuplées, ce qui est près du double des chiffres présentés par l’armée israélienne.
Les rapports établis par les trois scientifiques mettent sérieusement en doute le taux de réussite vanté par l’armée israélienne.
Bien qu’Iron Dome ait le mérite d’exister, les résultats de ces scientifiques ne sont pas sans rappeler ceux au lendemain de la guerre du Golfe. Initialement l’armée israélienne affirmait avoir détruit plus de 96 % des Scuds. Plus tard, une étude approfondie réalisée par le même professeur Postol révélait que le taux de réussite était en fait de zéro.
Source Lemondejuif.info