Il s’inscrit dans le cadre de l’accord signé en 2005 entre Israël, la Jordanie et l’Autorité palestinienne pour la construction d’un canal entre la mer Rouge et la mer Morte.
Il a également pour but d'intensifier l’approvisionnement en eau pure de la Jordanie et des territoires palestiniens, en augmentant les ventes d’eau d’Israël à l’AP de 20 à 30 millions de mètres cubes par an.
Les besoins en eau de la bande de Gaza s’élèvent à 210 millions de mètres cubes par an tandis que la pénurie en eau est évaluée à 140 millions de mètres cubes par an.
Le pompage de l’eau israélienne par le nouvel oléoduc pourrait débuter en 2020 et il devrait être relié aux habitations palestiniennes.
En outre, l'idée d'un pont qui relierait la Judée Samarie à la bande de Gaza a récemment été relancée dans le cadre du plan de paix américain.
Le projet a déjà été préconisé il y a plusieurs années par l'architecte et ingénieur français, Marc Mimran, qui propose une superstructure qui servirait les intérêts des Palestiniens mais aussi des Israéliens.
"On a envisagé une liaison sur deux niveaux, un premier où l'on transférerait de l'eau dessalée depuis la Méditerranée vers la mer Morte, qui s'évapore de plus en plus, ce qui rendrait service aux Israéliens, et un autre qui permettrait le passage routier ou de transports ferroviaires pour les Palestiniens", a expliqué mardi Marc Mimran à i24NEWS.
Source I24News
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