jeudi 25 juillet 2019

Avishai Cohen : « La musique doit être un cadeau pour tous »


Le contrebassiste jouera s'est produit mercredi soir à Vannes. Il a dit apprécier particulièrement la gratuité du festival. Une initiative qui permet au public de découvrir des artistes et de rendre le jazz accessible........Interview.........



Pourquoi revenir au jazz alors que vous avez connu un grand succès avec votre précédent album plutôt pop ?
Je ne me suis jamais vraiment éloigné du jazz. Je continue à écrire de la musique tout le temps, que ce soit de la pop, du classique ou du jazz. Un processus créatif qui, je l’espère, se poursuivra. 
Certaines personnes disent que je suis éclectique, je pense qu’ils ont raison.

Votre nouveau disque révèle-t-il une autre partie de votre personnalité ?
L’idée de cet enregistrement était d’en dire plus avec moins, mais il faut de l’expérience pour y arriver. 
Une fois l’enregistrement terminé, j’ai découvert que cette musique était clairement marquée par mon propre ADN.

À quoi ressemble-t-il ?
Il s’agit d’une collection de compositions instrumentales originales écrites au cours des deux dernières années et d’une chanson traditionnelle. 
Il n’y avait aucune intention qu’elles figurent sur le même disque.

Pourquoi cette chanson traditionnelle ?
« Arvoles » est une chanson traditionnelle ladino (ancienne langue parlée par le peuple séfarade de la diaspora) qui m’est familière depuis plusieurs années grâce aux chants que ma maman entonnait à la maison. 
Elle s’inspire aussi de ses tableaux, l’un d’eux illustre d’ailleurs la pochette du disque.

Comment votre contrebasse est-elle devenue votre instrument de prédilection ?
À l’âge de 9 ans, j’ai commencé à jouer du piano. J’ai été inspiré par Jaco Pastorius lorsque j’ai entendu sa musique pour la première fois et j’ai appris la basse électrique à 14 ans. 
C’est ensuite que j’ai commencé à apprendre la contrebasse. J’en jouerai toujours, c’est sûr, même si j’y suis arrivé tard, vers l’âge de 20 ans. J’ai alors trouvé la confiance en moi nécessaire pour relever le défi et embrasser cet instrument unique avec un grand professeur en Israël. 
La contrebasse est mon partenaire musical et continuera à l’être longtemps…

À Jazz en ville, tous les concerts sont gratuits. Est-ce particulier pour vous ?
Je trouve ça bien que certains festivals de musique soient gratuits pour le public. 
Pour les artistes, c’est un moyen de se faire connaître auprès de spectateurs qui ne les connaissaient peut-être pas ou même qui découvrent le jazz. La musique est un art qui doit être accessible, un cadeau pour tous.

Qu’allez-vous proposer au public vannetais ?
Je vais jouer avec mon trio. Nous allons certainement proposer quelques nouvelles chansons comme « New York 90’s », « Face me »… et d’autres extraits de mon nouvel album dont “Arvoles”. 
Mais probablement aussi des titres plus anciens de mon répertoire. On improvisera… Mais le mieux pour le savoir c’est de venir nous voir.

Source Ouest France
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