mardi 23 janvier 2018

L’un des derniers manuscrits de la mer Morte non déchiffrés révèle enfin ses secrets


Plus de soixante ans après leur découverte, les manuscrits de la mer Morte, considérés comme l’une des plus importantes découvertes archéologiques de tous les temps, continuent de donner du fil à retordre aux chercheurs......Détails.......


Deux d’entre eux, membres du département d’études bibliques de l’université de Haïfa, sont parvenus à reconstituer et déchiffrer l’un des deux manuscrits des rouleaux de la mer Morte qui n’avaient jamais été interprétés, a annoncé dimanche Ilan Yavelberg, un porte-parole de l’établissement.
Jusqu’ici, plus de 60 minuscules fragments de parchemin portant des inscriptions cryptées en hébreu étaient considérés comme provenant de parchemins différents, a-t-il expliqué.

Mais Eshbal Ratson et Jonathan Ben-Dov, du département d’études bibliques de l’université, ont découvert que tous ces fragments étaient liés après avoir commencé à les examiner il y a un peu moins d’un an.
« Ils ont tout assemblé et sont arrivés à la conclusion qu’il s’agissait du même rouleau », a-t-il affirmé.
Le rouleau déchiffré contient des références au calendrier de 364 jours utilisé par la secte juive dissidente des Esséniens par opposition au calendrier lunaire utilisé dans la pratique religieuse juive aujourd’hui.

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Le deuxième manuscrit en cours de déchiffrage

Le manuscrit déchiffré se réfère également à des festivals annuels de récolte de vin et d’olives qui ne sont plus observés dans le judaïsme.
Selon un communiqué de l’université de Haïfa, Eshbal Ratson et Jonathan Ben-Dov travaillent actuellement pour déchiffrer le second manuscrit.
Considérés par de nombreux experts comme étant derrière les manuscrits, les Esséniens s’étaient retirés dans le désert de Judée vers des grottes à Qumrân, au-dessus de la mer Morte.
Là même où ont été retrouvés entre 1947 et 1956 les 900 manuscrits, parchemins et papyrus comprenant des textes religieux en hébreu, en araméen et en grec, ainsi que le plus vieil Ancien Testament connu.
Les documents les plus anciens remontent au 3e siècle avant JC et le plus récent a été rédigé en l’an 70, au moment de la destruction du second Temple juif par les légions romaines.
Lorsqu’ils ne sont pas exposés, les manuscrits sont conservés dans la pénombre, dans une réserve dont l’humidité et la température sont identiques à celles des grottes de Qumrân.
Source Le Parisien
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