mardi 30 janvier 2018

A Davos, Trump se paie les Palestiniens.....


Le Président a assuré que la question de Jérusalem n'était «plus à l'ordre du jour» des négociations entre Israéliens et Palestiniens, allant à l'encontre de sa promesse initiale de ne pas préjuger du statut de la Ville sainte en la reconnaissant comme capitale d'Israël.....Détails.......

Pour Donald Trump, le statut de Jérusalem n’est plus à discuter. Le sujet est résolument «off the table», comme il l’avait tweeté début janvier.
A Davos, jeudi, le président américain a enfoncé le clou : «Jérusalem n’est plus à l’ordre du jour […], nous n’avons plus à en parler», a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse commune au côté du Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou.
Pourtant, Trump avait juré, lors de son allocution historique du 6 décembre, que la reconnaissance américaine de Jérusalem comme capitale d’Israël ne préjugeait ni des contours ni du statut de la Ville sainte au terme des négociations.
Fin d’une hypocrisie ou revirement brutal ? La méthode ne fait en tout cas plus aucun doute : Washington veut imposer son mystérieux plan de paix par la force, en sabrant les aides à destination des Palestiniens.
Au sujet des draconiennes coupes dans le budget de l’UNRWA, l’agence pour les réfugiés palestiniens, Trump a lâché : «L’argent est sur la table, mais il ne leur arrivera pas tant qu’ils ne viennent pas d’asseoir».
Il s’est plaint du «manque de respect» de l’Autorité palestinienne, qui a décidé de boycotter la visite du vice-président Mike Pence à Jérusalem en début de semaine.

Votre avocate en Israël...

A cette occasion, Pence a délivré ce que la presse israélienne, tous bords confondus, a perçu comme le discours le plus pro-Israël jamais prononcé à la Knesset, délivré sous la forme d’un sermon messianique.
Alors que les relations entre les Palestiniens et les Américains sont au plus bas depuis les débuts de la médiation américaine il y a plus d’un quart de siècle, Trump continue de croire qu’il «n’a pas fait reculer le processus de paix».
«Je l’ai aidé en prenant la décision la plus difficile», s’est-il vanté, ajoutant que l’Etat hébreu «devra payer pour ça», sans plus de précisions.
«Nous avons une proposition géniale pour les Palestiniens, mais ils nous doivent du respect», a conclu le président américain.
«Ne pas rencontrer son oppresseur n’est pas une marque d’irrespect mais une marque d’estime de soi», a immédiatement réagi l’une des dirigeantes de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), Hanane Achraoui, auprès de l’AFP.
Depuis le 6 décembre, le «raïs» palestinien, Mahmoud Abbas, refuse de reprendre les discussions tant qu’elles seront placées sous l’égide exclusive des Américains, appelant à une médiation multilatérale incluant l’Union européenne. À l’inverse, Benyamin Nétanyahou exclut tout autre format de discussion.
Source Liberation
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