mercredi 22 mai 2013

Le tueur de Beer Sheva a pété les plomb parce que son prêt a été refusé !

 

Itamar Alon, un résident de Beersheba de 40 ans, a tué quatre personnes et puis lui-même dans une banque Hapoalim de Beer Sheva après s'être vu refuser un prêt de 6.000 shekels. Alon, un ancien garde de sécurité, a commencé a rencontrer des problèmes après avoir aidé à déjouer une attaque terroriste en 2002.
 
Il est devenu fou alors il est retourné a la succursale de la Banque Hapoalim de la rue Johanna Jabotinsky dans le quartier Neve Zeev de Beer sheva.
Des taches de sang sur le sol et les murs, des dizaines de douilles de balles, des chaises renversées temoignent de l'effroyable bain de sang qui s'est déroulé Lundi. Itamar Alon, un résident de Beersheba de 40 ans, s'était vu refuser un prêt dont il avait besoin pour couvrir une dette. Il a, par la suite, ouvert le feu au hasard sur les employés de la banque et des clients. Il a tué quatre personnes, a attrapé une femme en otage et s'est barricadé à l'intérieur de la banque avant de retourner l'arme contre lui-même. 
" Je suis entré à la banque vers 12h30 pour prendre un peu d'argent " a déclaré Remo Vaaknin, 21 ans, l'un des survivants. " Je me dirigeais vers la caissière et tout à coup j'ai entendu quelqu'un crier et puis j'ai entendu des coups de feu. Je me suis couché sous le comptoir, éteint mon téléphone mobile de sorte de ne pas attirer l'attention sur moi, et je suis resté immobile. J'ai vu un homme avec un fusil et tirer deux balles sur une femme à côté de moi. Personne n'a tenté de résister, tout le monde était couché. Il tournait dans tous les sens sans jamais demandé quoi que ce soit. Quelqu'un se trouvait au-dessus de moi et m'a sauvé vie. J'ai récité la prière " Shemah Israël " et Dieu m'a entendu."
Vaaknin a été frappé par la police, qui l'a pris pour le tireur.
" Quand tout c'est fini, la police m'a sauté dessus et a commencé à me battre ". " Ils m'ont passé les menottes et seulement après que mon employeur a déclaré un officier de police de haut rang que j'étais son employé qu'ils ont réalisé leur erreur et m'ont laissé partir. Je me suis senti doublement victime."
Michal Ben-Sheetrit, un employé de la banque, a déclaré que pendant le drame, elle aussi a coupé le son de son téléphone portable et a envoyé des messages à sa famille au sujet de la fusillade.
" Quand j'ai entendu les coups de feu, je me suis accroupis sous mon bureau pour ne pas etre vue. J'ai ouvert tous les tiroirs du bureau afin que personne puisse voir que j'étais là. Je me suis caché en silence. Je n'ai pas respirer."
Dans un message texte qu'elle a envoyé à son mari, puis à sa fille, elle écrit: " Je me cache. Aidez-moi. "
La fille de Ben-Sheetrit lui a répondu: " Je t'aime ", à laquelle Ben-Sheetrit a répondu: " Moi aussi je ne bouge pas "
La police croit que Alon, qui n'avait pas de casier judiciaire, a eu un coup de folie qui l'a entrainé dans une vengeance préméditée. L'enquête initiale a révélé que Alon est allé à la banque deux fois lundi : la première fois à 9 heures, puis à nouveau à 11h30. Avec seulement cinq employés, l'agence ne possédait pas de garde de sécurité. Le réseau de caméras de sécurité permet néanmoin de voir la totalité de cet événement effrayant.
Au cours de sa première visite à la banque, Alon a demandé un prêt de 6000 shequels pour rembourser une dette, mais la banque lui a refusé. Des témoins ont declaré plus tard qu'une dispute a éclaté et ils ont vu Alon quitter la banque dans une rage folle.
L'enquête a révélé que Alon est retourné à la banque à 11h30, avec cette fois un pistolet Glock 45 mm, dont il était détenteur d'un permis. Il a également apporté deux chargeurs.
Lors de sa deuxième visite, Alon et les employés de banque ont continué de discuter mais la banque a continué de lui refuser son prêt. Personne n'imaginait que le refus déclencherait une tuerie.
A 12h59, les passants ont entendu des coups de feu et ont immédiatement prévenu la police. A 13h03, quatre inspecteurs de police sont arrivés et ont essayé d'entrer dans la banque mais Alon a ouvert le feu sur eux et les tirs ont continué à l'intérieur. Quelques minutes plus tard, le commandant de la police de Beer sheva est arrivé avec plusieurs agents supplémentaires et, ensemble, ils ont pris d'assaut la banque.
" Au début, il était difficile de savoir si c'était une attaque terroriste ou un vol. Nous avons vu un corps et puis un autre corps et encore un autre, les gens étaient terrifiés " a declaré un policier.
Kobi Azoulay, le propriétaire d'un kiosque à proximité, a décrit ce qu'il a vu: " J'ai entendu des coups de feu, je me suis donc rapproché, à environ 50 mètres de la banque, j'ai vu un grand gaillard, Il m'a regardé. Il y avait un corps a coté. L'homme s'est alors rapproché du corps et a tiré plusieurs fois dessus. J'ai crié " Que faites-vous ? mais il ne m'a pas répondu, et se cacha derrière un mur ".
D'importantes forces de police et des services médicaux d'urgence ont été dépêché sur les lieux, les tirs continuaient pendant plusieurs minutes. A un moment, la police c'est rendu compte qu' Alon s'était enfermé dans la salle de bain avec Miri Cohen, une employée de banque.
Cohen décrit cette terrible épreuve: " Ils lui ont crié " Sortez ou nous allons tirer ", et il a repondu : " J'ai un otage ". Ils ont repondu : " Sortez, nous n'allons pas vous faire de mal." Alon a refusé de sortir et s'est barricadé avec Cohen pendant environ une heure.
La police a convoqué les équipes de négociaturs et une équipe SWAT mais Alon Cohen s'est tourné vers le mur puis s'est tiré une balle dans la bouche.
Ses voisins le décrivent comme un homme étrange.
Il ya deux ans, le comportement de Alon est devenu dangereux quand il a perdu son sang-froid et a commencé à tirer sur les climatiseurs exterieurs ses voisins. Les voisins ont appelé la police et Alon, un ancien agent de la police des frontières, a été arrêté et son arme confisquée. Alon a exigé que son arme, pour laquelle il avait un permis, lui soit rendue. Il a même fait appel devant les tribunaux, arguant que si les familles des terroristes qu'il avait appréhendés au cours de sa carriere dans la police des frontières apprenaient qu'il n'était plus armé, sa mort serait une « quasi-certitude ». La Cour a alors recommandé que son arme lui soit rendue.
 Alon servi dans le corps du génie de combat au sein des Forces de défense israéliennes, et a ensuite été transféré dans une unité de la police des frontières à Tulkarem, où il a participé à des patrouilles conjointes avec la police de l'Autorité palestinienne. Après avoir terminé son service, Alon a travaillé comme agent de sécurité pour la municipalité de Beer sheva. Jusqu'en 2002, il était considéré comme un employé exceptionnel.
Un des amis de Alon, qui a demandé à rester anonyme, a déclaré : " C'était un homme qui a aidé les gens pendant son service militaire et a sauvé des vies lors d'une attaque terroriste. Je ne peux pas comprendre comment une personne comme ça peut décider de faire quelque chose comme cela . Il devait être vraiment désespéré. "
Si, effectivement, il était désespéré, la source de son désespoir peut-être quelque chose qui s'est passé après son comportement héroïque au cours d'une attaque terroriste 2002, dans laquelle il aurait aidé à tuer deux terroristes.
En Pourim 2003, avant la fin de la Seconde Intifada, Alon est arrivé à l'école où il travaillait habillé comme un terroriste, portant une fausse ceinture d'explosifs. Le directeur l'a convoqué pour une réunion. Au cours de leur entretien, Alon l'aurait menacée.
Dans le procès, Alon a affirmé qu'il avait été congédié de son poste parce qu'il avait découvert une affaire de corruption et déposé des plaintes contre ses supérieurs. Le juge chargé de l'affaire a rejeté les allégations de Alon et l'a pénalisé.
" Mauvaises relations humaines entre le demandeur et les gens autour sont des justifications plausibles et recevables pour son licenciement", avait écrit le juge dans sa décision.
Alon a finalement rencontré des difficultés financières. Le jour de la fusillade, Alon a apparemment essayé de retirer de l'argent d'un guichet automatique, mais sa carte a été confisqué par la machine. Deux heures plus tard, ses parents ont entendu des coups de feu. Ils ne savaient pas que c'était leur fils qui était l' auteur de la fusillade.
 
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Source Koide9enIsrael