« Kerry met Netanyahu et Abbas au pied du mur », titre d’un récent article qui nous saute aux yeux et qui décrit la récente visite du secrétaire d’état américain John Kerry au Moyen Orient. « Vous devez prendre des décisions difficiles, » les exhortait-il.
Mr Kerry n’a apparemment pas bien fait ses devoirs s’il n’arrive toujours pas à déchiffrer les intentions mutuelles de ces deux dirigeants. Pour la première fois dans l’histoire des conflits, les deux partis intéressés, ne sont guère pressés de changer le status quo.
Les raisons sont simples et évidentes :
D’un côté vous avez les Palestiniens qui n’ignorent guère qu’ils n’ont rien à faire d’un état palestinien tributaire d’Israël et du monde libre, et que leurs ambitions inchangées et secrètes ciblent toujours la disparition de l’état juif… gagner des terrains par un simulacre de négociations est nul doute une excellente stratégie qui leur permet de ronger les flancs d’Israël et rétrécir son l’horizon. Abbas et les dirigeants de Gaza sont à ce sujet entièrement d’accord et collaborent derrière les coulisses…
Quant aux israéliens, tout contrat de paix qu’ils obtiendront avec une entité palestinienne fragmentée, indécise et fidèle à ses objectifs primaires, n’est qu’un morceau de papier sans valeur ni consistance qui s’évaporera à la première occasion ou heurt initié par l’un des deux partis… Il ne faut guère négliger que pour les israéliens les concessions territoriennes signifient devoir abandonner des terrains qui aujourd’hui leur servent de zone tampon. En remettant toute parcelle de terre entre des mains palestiniennes, les israéliens courent le danger de la voir se transformer en champ de tir contre les villes limitrophes, si l’on veut fermer les yeux sur une invasion physique réelle par des hordes terroristes palestiniens…
C’est demander en quelque sorte et en termes contournés à l’état juif de se suicider… et cela ni Netanyahu n’est preneur, ni les israéliens – du moins ceux qui sont conscients de leur réalité et pas des visionnaires qui chantent encore « Imagine.. » avec Clinton à leur tête.
Un contrat de paix n’est au fait qu’un morceau de papier qui peut à tout moment être détruit. Israël encoure toujours le danger de voir ses contrats de paix avec la Jordanie et l’Égypte remis en question. Les raisons importent peu, puisqu’en réalité ce danger omniprésent se trouve dans la nature de leur peuple, dans leur religion et radicalisation clairement antisémite et islamique, visant une épuration ethnique dans leur pays et autour d’eux.
A quoi servirait donc cette insistance des américains et européens à faire revivre des négociations que tous savent d’avance qu’elles sont vaines et néfastes pour le petit état juif ? Elle sert d’abord à instiller dans la conscience des peuples de l’occident que le problème est régional, est qu’Israël en est la source/cause principale, d’où le récent antisémitisme virulent dont Israël est sujet. Elle contribue aussi à ces chefs d’états impuissants et sans vertu ni conscience, à mettre sur le dos du petit état juif, tous leurs maux.
Mais les juifs ont pris l’habitude d’être les boucs émissaires perpétuels du monde libre… sacrifier Israël ne mènerait les pays occidentaux à rien – le mal qui les mine ne disparaitra pas avec la disparition d’Israël, au contraire, il n’est seulement qu’une première étape vers l’objectif réel de leurs ennemis.
Source Therese-zrihen-dvir.over-blog