On avait craqué pour Tamir Nahmias et sa cuisine d’inspiration israélienne chez Fulgurances, pépinière de jeunes talents. Plutôt qu’un restaurant, il a choisi d’ouvrir un café-épicerie-traiteur d’une vingtaine de couverts, dans le plus attractif pour les gourmands des passages, celui des Panoramas.......Détails........
Sur la petite table ronde, je me délecte de mezze : labneh au sumac et huile d’olive, simplement bon ; tarama à peine rosé parsemé de radis, qui ferait aimer ça à ceux qui pensent le détester — club dont je faisais jusqu’alors partie ; salade de riz noir au tahini et concombre — qui n’a l’air de rien dit comme ça, mais exerce un charme inédit en bouche.
Le poulet, comme confit, se déguste avec un excellent maftoul (entre semoule et pâtes) à la tomate, feta et origan.
Mais c’est à la présence de fèves vert tendre délicatement épluchées que l’on mesure la gentillesse et l’attention de ce chef : éplucher des fèves (les deux peaux, bien sûr), c’est un acte d’amour, déjà manifeste pour une famille, et encore plus à l’échelle d’un restaurant.
Après un petit sablé aux dattes pour finir en douceur, j’en suis désormais sûre : si la tradition du rond de serviette existait encore, j’aimerais avoir le mien ici…
Source Telerama
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