mardi 23 janvier 2018

Le président Abbas demande à l'Union Européenne de reconnaître l'Etat de Palestine.....

 
En visite à Bruxelles, Mahmoud Abbas, le président palestinien, va demander à l'Union européenne de reconnaître officiellement l'État de Palestine, a affirmé, dimanche, le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad al-Malki.......Détails........


"Quant à la reconnaissance par les Européens de l'Etat de Palestine, réclamée lundi par M. Abbas, le ministre souligne qu'il convient d'éviter qu'une telle décision n'apparaisse comme un élément " d'une escalade après la décision américaine " de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël".

"En accueillant M. Abbas, qui devait déjeuner avec les ministres des Affaires étrangères de l'UE, la Haute représentante pour les Affaires étrangères Federica Mogherini a redit " l'engagement ferme de l'UE envers la solution à deux États " (israélien et palestinien) au conflit, " avec Jérusalem comme capitale partagée ". 
Le chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini l'a assuré du soutien de l'UE. "Au contraire, nous pensons que les Palestiniens et Israël devraient plus que jamais faire preuve de volonté de s'engager", a-t-elle encore insisté, alors que l'Union européenne s'est désolidarisée dès le début de l'initiative unilatérale de Donald Trump.
Une reconnaissance de l'Etat palestinien n'est toutefois pas encore sur la table des leaders européens, dont les points de vue sur l'approche à adopter sur le Moyen-Orient sont encore trop éloignés.

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Qualifiant l'UE de "vrai partenaire et ami", M. Abbas a tenté de convaincre le bloc qu'il n'existe pas "de contradiction entre la reconnaissance (de l'Etat de Palestine) et la reprise des négociations".
La visite de Mahmoud Abbas à Bruxelles coïncide avec une tournée sous tension du vice-président américain Mike Pence au Proche-Orient (Egypte, Jordanie et Israël), boycottée par les dirigeants palestiniens.
"La démarche de Mahmoud Abbas n'a aucune chance d'aboutir, estime Didier Billion, directeur adjoint de l'Institut de relations internationales et stratégiques (Iris)".
Plusieurs pays de l'Est, proches des États-Unis, pourraient également s'y opposer.
La République tchèque, la Pologne et la Hongrie s'étaient déjà abstenues fin décembre lors du vote aux Nations unies condamnant la reconnaissance par Washington de Jérusalem comme capitale d'Israël.
Paris et Madrid sont à la manœuvre dans ce sens. Même si un tel accord doit être signé avec un Etat souverain.
"Sur ce dossier, l'Union européenne n'arrive pas à se hisser à son niveau de responsabilités".
Source La Cote
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