mardi 21 mai 2013

Le prix de l'immobilier en Israël continue de grimper: +5% en 2012



La Banque d’Israël fait une ultime tentative pour limiter le volume des crédits hypothécaires: les banques sont priées d’accroître leurs réserves. Alors que la bulle immobilière continue d’enfler en Israël, la banque centrale dicte de nouvelles règles aux banques pour limiter le volume des crédits hypothécaires qu’elles accordent à leur clientèle.

Pour certains experts, ces mesures permettront de refroidir le marché de l’immobilier en ébullition; pour d’autres, l’intervention de la banque centrale est le signe de l’échec du gouvernement israélien qui ne parvient pas à accélérer le rythme des constructions pour faire baisser les prix.
Selon Tal Alderoti, l’Evaluateur immobilier auprès du ministère de la Justice, les prix de l’immobilier ont augmenté de 5% en 2012. Cette inflation correspond bien à la situation du marché de l’immobilier: d’un côté, l’offre de logement qui dépend du rythme des mises en chantier, progresse au ralenti; de l’autre, l’augmentation du nombre des transactions indique que les Israéliens n’hésitent pas à s’endetter pour devenir propriétaire d’un logement.
En ce début de 2013, les experts immobiliers israéliens estiment que le marché de l’immobilier en général, et des logements en particulier, est influencé par plusieurs facteurs, comme: l’incertitude qui règne quant aux mesures qu’adoptera le futur gouvernement israélien, l’instabilité de l’économie mondiale, les directives de la banque centrale, etc. Ces facteurs sont à l’origine de l’aggravation de la bulle immobilière en 2012, et de sa prolongation au début de 2013.
La Banque d’Israël a donc décidé d’intervenir à nouveau. Quelques mois après avoir limité à 75% le montant d’un prêt immobilier destiné à l’achat ou à la construction d’un logement, la banque centrale a publié avant-hier de nouvelles directives visant à “refroidir” le marché de l’immobilier en ébullition. Dorénavant, les banques commerciales devront accroître leurs provisions pour créances douteuses, en incluant les prêts hypothécaires dans leurs calculs. Autrement dit, les banques disposeront de moins de liquidités disponibles pour accorder des crédits risqués.
Si la directive est technique, son objectif est simple: il s’agit d’endiguer l’envolée des crédits immobiliers, tout en garantissant la stabilité des banques. D’ores et déjà, on estime qu’en février 2013, le volume des crédits immobiliers battra son record précédent, en franchissant la barre des 4 milliards de shekels (700 millions d’euros.
Source Israel Valley