Israël se place en troisième position des gros clients de produits helvétiques dans cette partie du monde. Le volume des échanges commerciaux bilatéraux ne fait que croître. En 2010, ils dépassaient déjà 1,337 milliard de francs suisses. Les Israéliens apprécient en général les produits helvétiques qui sont souvent pour eux synonymes de qualité.
Pour les investisseurs suisses, Israël est aussi un des rares pays – outre des Etats européens occidentaux et les Etats-Unis – à bénéficier d’un préjugé favorable. Les capitaux suisses s’investissent notamment dans les industries de pointe israéliennes, dans l’agroalimentaire et les établissements hôteliers.
C’est ainsi que Nestlé a pris le contrôle d’Osem, numéro 1 de l’agroalimentaire en Israël. Les participations suisses sont également importantes dans le high-tech, les biotechnologies, les télécommunications, les technologies hydrauliques ou encore l’optique. Des investissement qui se font par le biais des succursales des grandes banques suisses dans la région de Tel-Aviv.
Credit Suisse à Tel-Aviv et UBS à Herzelia (au nord de Tel-Aviv ) drainent d’importants capitaux qui se chiffrent en centaines de millions de dollars. Ces deux établissements bancaires helvétiques se chargent aussi de lever des capitaux dans les principales places financières mondiales pour des projets israéliens de haute rentabilité.
Au niveau touristique, les Israéliens n’ont jamais abandonné les pistes suisses en hiver. Le nombre de touristes suisses en Israël était en revanche en chute libre ces dernières années. Mais ce n’est plus le cas aujourd’hui: les Suisses sont de retour, ils arpentent de nouveau les lieux saints et les plages de la station balnéaire d’Eilat sur la mer Rouge
Sur le plan des contacts militaires: les officiers israéliens se croient toujours obliger de rappeler que Tsahal (l’armée israélienne) a été calquée sur le modèle suisse. Ils restent toutefois muets sur les ventes d’armes israéliennes à l’armée suisse.
Source Romandie