Israël compte en cette fin de semaine 16.025 malades confirmés. Voici les dernières informations sur le Corona virus en Israël......Détails.......
Bilan en cette fin de semaine
Nombre total d'infections: 34.825
Guérisons: 18.452
Décès: 348
Sous respirateurs artificiels 39
Cas graves: 122
Nombre de malades actuels: 16.025
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- Benyamin Netanyahu présente son plan économique
- Plus de chômeurs enregistrés que de personnes retournant au travail
- Y.Lapid: "les manifestations pourraient devenir violentes"
- Reconfinement partiel ou total probable de plusieurs localités
- Plus de chômeurs enregistrés que de personnes retournant au travail
- Y.Lapid: "les manifestations pourraient devenir violentes"
- Reconfinement partiel ou total probable de plusieurs localités
- Des tests de dépistage effectifs en 30 minutes mis au point par une société israélienne
- Reuven Rivlin: "Israël n'a développé aucun plan de lutte contre l'épidémie de coronavirus"
- "Nous sommes au cœur de la seconde vague" (Vice-ministre de la Santé)
- "Les Israéliens sont responsables de la situation" (conseiller de B. Netanyahu)
- Le gouvernement offre une aide aux Français en difficulté en Israël
-Une étude montre que les personnes atteintes de formes graves développent plus rapidement des anticorps
-La communauté juive de France rend hommage à ses morts du Covid-19
- Des artistes menacent de ne plus payer d’impôts pour protester contre l’absence d’aides
- Le gouvernement offre une aide aux Français en difficulté en Israël
-Une étude montre que les personnes atteintes de formes graves développent plus rapidement des anticorps
-La communauté juive de France rend hommage à ses morts du Covid-19
- Des artistes menacent de ne plus payer d’impôts pour protester contre l’absence d’aides
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Benyamin Netanyahu présente son plan économique
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a dévoilé jeudi soir son plan de soutien économique, pour sortir le pays de la crise liée au coronavirus, lors d'une conférence de presse.
"Nous sommes en pleine tempête mondiale qui va croissante et en pleine deuxième vague," a-t-il averti.
Le Premier ministre a présenté un plan économique, qualifié de "filet de sécurité" pour les indépendants, les employés au chômage et les entreprises.
"J'entends les cris de détresse de la population, il s'agit d'un véritable combat et c'est pourquoi je m'assurerai personnellement que les citoyens reçoivent bien les aides financières", a-t-il dit.
Benyamin Netanyahou a annoncé que les chômeurs recevront des allocations chômage et des aides immédiates et ce jusqu'à ce que le taux de chômage redescende en dessous des 10% (il est aujourd'hui de 21%).
Ensuite, les indépendants et les entrepreneurs recevront une allocation allant jusqu'à 1.500 dollars (1.328 euros).
Enfin, les entreprises durement touchées par la crise recevront 5.000 shekels tous les deux mois. "Les niveaux d'aide dépendront de la perte financière de l'entreprise et des décisions supplémentaires seront prises dès la semaine prochaine".
"L'économie du pays est stable, nous avons donc la capacité d'emprunter à un taux faible," a-t-il assuré.
Il a également rappelé l'importance du respect des gestes barrières, précisant que le pays était en train de payer un lourd tribut au niveau économique.
Il a par ailleurs affirmé que les lieux de loisirs avait été rouverts trop tôt et que le déconfinement avait été trop rapide, ajoutant qu'il en "portait la responsabilité".
"On annule des mariages pour éviter des enterrements, alors ne vous réunissez pas à plus de 20 personnes et portez des masques.
Je vous demande de coopérer en appliquant les gestes barrières, afin d'aplanir la courbe des infections. Nous faisons tous pour éviter le confinement généralisé, mais cela dépend de nous tous," a-t-il rappelé.
Plus de chômeurs enregistrés que de personnes retournant au travail
Le service de l'emploi israélien signale jeudi que pour le deuxième jour consécutif, il y a davantage de citoyens qui ont demandé des allocations de chômage que de personnes qui sont retournées au travail.
De mercredi à 7 heures du matin à jeudi 7 heures du matin, 1.815 personnes ont repris le chemin du travail contre 2.527 qui se se sont inscrites au chômage.
Depuis que le gouvernement a commencé à assouplir les restrictions liées au coronavirus le 19 avril, le service de l'emploi a enregistré 394.621 Israéliens qui ont repris leur activité professionnelle, contre 143.153 nouveaux demandeurs d'emploi.
Actuellement, 849.052 Israéliens sont recensés comme chômeurs et 578.309 d'entre eux sont au chômage partiel. Le taux de chômage a légèrement augmenté, passant de 20,9% à 21% depuis le mois d'avril.
La semaine dernière, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et le ministre des Finances, Israel Katz, ont annoncé le prolongement des allocations chômage jusqu'à la fin du mois d’août pour les Israéliens dont les droits expirent prochainement.
Y.Lapid: "les manifestations pourraient devenir violentes"
Le chef de l’opposition israélienne, Yair Lapid, a prévenu jeudi que les protestations en cours contre la réponse du gouvernement à la pandémie de coronavirus pourraient devenir violentes alors que les Israéliens perdent espoir, dans un contexte économique de plus en plus difficile.
"Nous parlons à des gens qui sont de plus en plus désespérés et en colère, qui sentent, à juste titre, que le pays les a abandonnés alors qu'ils traversent une période très dure", a déclaré M. Lapid à l'agence de presse Reuters.
"Nous essayons d'être responsables et de calmer les choses en disant aux gens: 'Vous savez, la violence n'est pas la réponse,'" a-t-il ajouté.
"Mais cela devient de plus en plus difficile… Et je m'inquiète également du recours à la violence à cause de cette colère. Ce que j'essaie de faire, ce n'est pas de l'encourager, mais de lever le drapeau rouge sur ce qui pourrait arriver," a-t-il poursuivi.
Près de 34.000 cas de contamination au coronavirus, dont 346 décès, ont été recensés en Israël selon le dernier bilan officiel. Le pays connaît ces dernières semaines une recrudescence de la pandémie, et des restrictions ont dû être rétablies.
Reconfinement partiel ou total probable de plusieurs localités
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a demandé de réunir la commission ministérielle mercredi soir afin de déterminer les zones présentant un taux élevé de contamination au coronavirus, et d'y imposer un confinement total ou partiel, a indiqué un communiqué de son bureau.
Il s'agirait de près d'une dizaine de localités dont Jérusalem, Modiin Illit, Ramle, Beit Shemesh, Lod, Kiryat Malachi, Bnei Brak, Ashdod et Ra’anana, a rapporté Channel 12.
Mercredi, 1.348 cas de contamination au coronavirus supplémentaires ont été enregistrés en Israël en 24 heures, a indiqué le ministère de la Santé dans un communiqué, tandis que la pandémie continue de progresser.
Des tests de dépistage effectifs en 30 minutes mis au point par une société israélienne
La société israélienne AID Genomics a développé un kit de test de coronavirus effectif en une demi-heure.
Itzhak Haviv, scientifique en chef au sein de l'entreprise, explique que cette durée extrêmement réduite dans l'obtention des résultats des tests, a été rendue possible en modifiant les enzymes et autres composants normalement utilisés dans les kits.
Il précise que les tests mis au point sont 50 fois plus sensibles que leurs concurrents, et présentent des niveaux de précision et de faux positifs similaires à ceux des kits existants. La société espère par ailleurs les commercialiser à un prix très compétitif.
AID Genomics, qui s'est associée au groupe chinois BGI, un acteur prédominant sur le marché des tests et des appareils de dépistage, espère diffuser rapidement son produit à l'international.
Cette collaboration féconde entre les deux entreprises est déjà à l'origine depuis ces derniers mois de la fourniture de matériel et de kits de tests pour 70% des centres de dépistage en Israël.
La réduction de la durée du dépistage est un enjeu majeur dans la lutte contre l'épidémie car elle permet d'identifier plus rapidement les clusters et les chaînes de contamination.
Actuellement la durée minimale d'obtention des résultats est de 90 minutes.
Le kit de dépistage mis au point a été envoyé pour approbation aux autorités de régulation, y compris la Food and Drug Administration (FDA), qui fait autorité aux Etats-Unis pour la mise sur le marché des produits médicaux.
"J'espère que grâce à cette technologie, les activités impliquant de nombreux participants n'auront pas à être suspendues", a expliqué Itzhak Aviv au Times of Israel.
"Alors que les plateaux de cinéma sont actuellement à l'arrêt, on peut par exemple imaginer qu'avec notre kit les acteurs et équipes de tournage pourront se faire tester le matin, et savoir au bout d'une demi-heure s'ils sont aptes à travailler. Et il serait possible de procéder de la même manière sur tous les lieux de travail", a-t-il détaillé.
Reuven Rivlin: "Israël n'a développé aucun plan de lutte contre l'épidémie de coronavirus"
Le président israélien, Reuven Rivlin, a fustigé mercredi la conduite du gouvernement dans la gestion de la crise liée à l'épidémie de coronavirus, affirmant qu'Israël n'avait développé aucun plan de lutte contre la pandémie.
"Jusqu'à présent, l'État d'Israël n'a développé aucun 'plan martial' clair et cohérent pour lutter contre le virus", a déclaré M. Rivlin lors d'une cérémonie de remise des diplômes aux membres du Collège de sécurité nationale.
"Nous n'avons pas un seul organisme chargé de mobiliser les connaissances, la lutte, l'adaptation, le contrôle et le discours avec le public et face au public", a-t-il dénoncé.
Il a par ailleurs déploré les tensions au sein du gouvernement entre les différents bureaux, tandis qu'"il n'y a pas de place pour les calculs politiques des ministères de la Défense et de la Santé.
Les rênes doivent être remises aux mains d'un organisme capable d'apporter le meilleur résultat, tous les autres bureaux lui étant subordonnés et prêts à l'assister".
"Un virus minuscule a mis notre sécurité nationale à l'épreuve", a-t-il encore souligné, ajoutant que le gouvernement doit envisager ce problème "comme une question de sécurité nationale et mener la campagne avec fermeté mais en toute transparence, notamment sur les questions économiques".
"Aujourd'hui, notre sécurité nationale a besoin d'une réponse ferme mais équilibrée à la crise sanitaire", a-t-il affirmé.
"Nous sommes au cœur de la seconde vague" (Vice-ministre de la Santé)
Le vice-ministre israélien de la Santé, Yoav Kish, a déclaré que le pays "était au cœur de la seconde vague de coronavirus" et qu'elle était beaucoup plus difficile à surmonter, car cette fois-ci, "la propagation est nationale."
"Nous constatons un taux de morbidité dans toutes les régions du pays", a ajouté Kish.
"Presque deux fois plus que lors de la première vague. Cette seconde phase est beaucoup plus importante que la précédente", a-t-il ajouté.
Il a également assuré qu'une évaluation de la situation était effectuée chaque jour, même le week-end, et que toutes les autorités compétentes étaient mobilisées pour tenter d'enrayer la pandémie.
"Nous avons des outils de surveillance numérique pour les patients confirmés, mais nous aimerions mettre en place une application ou un bracelet qui nous permettra de localiser les porteurs du virus immédiatement".
"Nous sommes encore à un stade où nous pouvons appliquer des mesures afin d'éviter à temps un confinement généralisé. Nous savons d'où vient le danger", a-t-il ajouté.
"Nous avons pris conscience du fait que, la nature de ce virus est de se propager à une vitesse telle que si nous en perdons le contrôle, toutes les mesures préventives n'auront aucun effet et nous ne pouvons pas nous permettre d'en arriver là," a-t-il conclu.
"Les Israéliens sont responsables de la situation" (conseiller de B. Netanyahu)
Natan Eshel, un proche conseiller du Premier ministre Benyamin Netanyahou, a affirmé mercredi que les Israéliens étaient responsables de la seconde vague de la pandémie qui sévit actuellement dans le pays, rejetant ainsi les critiques concernant la gestion de la crise par le gouvernement.
"Une très large partie du grand public n'a pas écouté les instructions [du ministère de la Santé].
Ils ne portaient pas de masques, ont fait la fête dans des discothèques ou à la plage", a-t-il fustigé devant des journalistes.
"Les Israéliens sont responsables de cette situation", a-t-il poursuivi.
M. Eshel s'en est également pris aux hommes d'affaires et chefs d'entreprise qui ont critiqué les restrictions du ministère de la Santé, ainsi que le manque d'aide financière de la part du gouvernement.
"Le gouvernement veut aider tout le monde, mais ils [les Israéliens] n'ont pas suivi les règles.
Maintenant, nous en payons tous le prix, que ce soit sur le plan économique ou personnel", a ajouté le conseiller.
Plus tôt dans la matinée, le ministre de la Santé, Yuli Edelstein a pour sa part rejeté les critiques selon lesquelles les autorités compétentes "se seraient perdues" dans la gestion de l'épidémie de coronavirus.
Le gouvernement offre une aide aux Français en difficulté en Israël
Le gouvernement français a annoncé la mise en place d'un dispositif d’aide sociale ponctuelle aux Français résidents en Israël qui font face à de graves difficultés en raison de l'épidémie du Covid-19.
Dans le cadre du plan d’urgence adopté par le gouvernement français fin avril en faveur du soutien éducatif, social et médical aux Français vivant à l’étranger, le Consulat général de France à Tel Aviv et le Fonds Social Juif Unifié (FSJU) Israël ont signé le 23 juin une convention de subvention d'un montant de 20.000 euros.
En Israël, le montant de l'aide s'élève à 207.28€ par adulte ou couple, et à 138.19€ par enfant à charge.
"La communauté française en Israël - estimée entre 150.000 et 200.000 personnes -, en particulier les nouveaux immigrés, est très touchée par la crise économique consécutive à l’épidémie de Covid-19. Depuis début avril, plus de 150 demandes d'information sur les aides financières ont été adressées au Consulat général", avait indiqué l'Ambassade de France en Israël dans un communiqué.
Afin de pouvoir bénéficier de cette aide, il faut être inscrit au registre des Français de l'étranger. L'inscription au registre est gratuite et le dossier de demande d'aide ne se compose seulement que de quelques documents à fournir.
Cette aide est destinée aux familles en grande difficulté, dans l'impossibilité de régler certaines de leurs dépenses courantes comme leur loyer, leur nourriture ou leurs médicaments.
Une étude montre que les personnes atteintes de formes graves développent plus rapidement des anticorps
Les personnes atteintes de formes graves de la maladie Covid-19 développent des anticorps plus rapidement que celles présentant des symptômes légers, selon une étude du Département de microbiologie et d'immunologie clinique de la Faculté de médecine de l'Université de Tel-Aviv publiée mercredi.
L'étude a été menée par les Pr Motti Gerlitz et Ariel Munitz pendant deux mois, sur 70 patients hospitalisés à l'hôpital HaSharon à Petah Tikva.
Cette découverte pourrait "avoir des implications majeures dans la compréhension de la réaction immunitaire face au coronavirus, la surveillance de l'efficacité des futurs vaccins et le suivi de la population au moyen de tests sérologiques".
"Les patients définis comme gravement malades ont développé des anticorps plus rapidement que ceux atteints d'affections légères. Mais en fin de compte, tous les patients ont présenté une réaction immunitaire similaire", a expliqué M. Munitz.
"Autrement dit, quel que soit le degré de gravité de la maladie, les patients développent un même niveau d'anticorps.
C'est une constatation importante, car on aurait pu penser que les malades gravement atteints sont arrivés à cette situation parce qu'ils n'avaient pas développé d'anticorps, et que leur organisme n'avait aucun moyen efficace de se défendre contre le virus", a-t-il ajouté.
"A notre avis, le développement rapide des anticorps est révélateur de la suractivité du système immunitaire chez ces patients, mais il s’agit d’une hypothèse qui doit être vérifiée", a poursuivi M. Munitz.
La communauté juive de France rend hommage à ses morts du Covid-19
« En empêchant les rites funéraires de se tenir, on préparait un choc post-traumatique à la société dans son ensemble ».
Fin juin, invité à livrer ses enseignements de la crise sanitaire au Collège des Bernardins, le grand rabbin de France avait alerté sur la détresse créée par la stricte limitation des rites funéraires pendant le confinement.
Une douloureuse réalité qui a aussi concerné la communauté juive, dont on estime qu’environ 500 fidèles sont morts du coronavirus. La majorité des décès sont survenus en Ile-de-France et dans le Grand Est.
C’est pour tenter de réparer ce deuil empêché, qu’un hommage aux défunts a été organisé mercredi 8 juillet une cérémonie à la Grande synagogue de la Victoire, à Paris, par le consistoire central et par Haïm Korsia, grand rabbin de France.
Outre le tout petit nombre de personnes autorisées à se rendre aux enterrements, beaucoup de rites mortuaires juifs n’ont pas pu se dérouler en raison des règles sanitaires.
« C’était un temps de deuil et recueillement collectif essentiel pour les familles qui ont été contraintes d’organiser des enterrements en tout petit cercle. Pour elles, c’était la double peine : le chagrin et l’impossibilité de réunir largement pour se soutenir », explique Elie Korchia, vice-président du Consistoire central.
La date du 8 juillet n’a pas été choisie par hasard pour organiser cette cérémonie.
Ce jeudi 9 juillet débute le jeûne du « 17 Tamouz » qui marque l’entrée dans la période dite des Trois semaines. Ce temps de l’année liturgique est considéré comme une période sombre dans l’histoire du peuple juif, pendant lesquelles sont observées de nombreuses coutumes de deuil.
La cérémonie, rythmée par des chants et des prières en hébreu était également visible en visioconférence sur Zoom, réseau sur lequel s’est fréquemment retrouvée la communauté pendant le confinement pour continuer d’organiser offices et cours d’étude, malgré l’impossibilité de se rassembler.
Les noms des personnes emportées pendant la crise du Covid étaient diffusés sur un écran, pour que les participants puissent prier à leur intention.
Parmi les personnes ayant fait le déplacement, le président du Crif Francis Kalifat, Gabriel Farhi, aumônier israélite à l’hôpital parisien George Pompidou, Delphine Bürkli maire du 9° arrondissement, Karen Taïeb, nouvelle adjointe de la mairie de Paris en charge des cultes…
Joël Mergui, président du consistoire central israélite de France et du consistoire de Paris a coanimé la soirée.
Contaminé au Covid-19 fin mars, il avait été hospitalisé en réanimation, à l’instar d’autres responsables communautaires et de fidèles juifs.
Pour beaucoup de pratiquants à travers la France, la fête de Pourim célébrée les 9 et 10 mars, une semaine avant le début du confinement, qui est l’occasion de larges dîners familiaux, a pu accélérer la contagion dans les communautés.
Des artistes menacent de ne plus payer d’impôts pour protester contre l’absence d’aides
Un chanteur israélien a déclaré mercredi qu'il cesserait de payer des impôts jusqu'à ce que le gouvernement fournisse davantage de soutien aux travailleurs indépendants, dont beaucoup ont perdu leurs revenus en raison de la pandémie de coronavirus.
Hemi Rudner a appelé d'autres Israéliens à suivre son exemple dans une déclaration vidéo diffusée par Channel 13.
"Moi-même, et des millions d'autres citoyens de l'État d'Israël, sommes actuellement dans une situation terrible, où en plus des craintes pour notre santé, nous n'avons aucun moyen de gagner notre vie et de subvenir aux besoins de nos familles", a-t-il déclaré.
"Tant que nous ne bénéficierons pas de nos droits en tant que citoyens, sans (passer par) une bureaucratie horrible et décourageante, je déclare que je ne paierai pas d'impôts à l'État d'Israël", a déclaré Hemi Rudner.
"J'appelle tous les Israéliens à faire de même. Peut-être qu'à la fin, quelque chose changera (dans ce pays)", a-t-il ajouté.
L'industrie de la culture a été particulièrement touchée par la crise du coronavirus en raison des mesures gouvernementales destinées à enrayer sa propagation.
Les événements culturels et les concerts ont largement été limités depuis le début de l'épidémie.
Beaucoup de ceux qui travaillent dans l'industrie du spectacle sont des travailleurs indépendants dont le statut ne leur donne pas accès aux mêmes avantages sociaux que les salariés.
Source I24News & I24News & I24News & I24News & I24News & I24News & I24News & I24News & I24News & I24News & La Croix & I24NewsHemi Rudner a appelé d'autres Israéliens à suivre son exemple dans une déclaration vidéo diffusée par Channel 13.
"Moi-même, et des millions d'autres citoyens de l'État d'Israël, sommes actuellement dans une situation terrible, où en plus des craintes pour notre santé, nous n'avons aucun moyen de gagner notre vie et de subvenir aux besoins de nos familles", a-t-il déclaré.
"Tant que nous ne bénéficierons pas de nos droits en tant que citoyens, sans (passer par) une bureaucratie horrible et décourageante, je déclare que je ne paierai pas d'impôts à l'État d'Israël", a déclaré Hemi Rudner.
"J'appelle tous les Israéliens à faire de même. Peut-être qu'à la fin, quelque chose changera (dans ce pays)", a-t-il ajouté.
L'industrie de la culture a été particulièrement touchée par la crise du coronavirus en raison des mesures gouvernementales destinées à enrayer sa propagation.
Les événements culturels et les concerts ont largement été limités depuis le début de l'épidémie.
Beaucoup de ceux qui travaillent dans l'industrie du spectacle sont des travailleurs indépendants dont le statut ne leur donne pas accès aux mêmes avantages sociaux que les salariés.
Vous nous aimez, prouvez-le....