La semaine dernière, Ankara avait indiqué que le navire de recherche sismique Oruç Reis devait être déployé à proximité de l'île grecque de Kastellorizo (Meis, en turc) située près des côtes turques.
"Notre président a déclaré que tant que les négociations sont en cours, nous allons attendre quelque temps afin d'adopter une attitude constructive", a indiqué mardi le porte-parole de Recep Tayyip Erdogan, Ibrahim Kalin.
"La Grèce est un pays voisin important pour nous (...). Nous sommes prêts à discuter avec la Grèce", a-t-il ajouté dans une interview avec la chaîne d'information CNN-Türk.
Ces déclarations interviennent alors que la tension est montée d'un cran en Méditerranée orientale la semaine dernière, Athènes déployant même des navires militaires en mer Egée.
La découverte ces dernières années de vastes gisements gaziers en Méditerranée orientale a aiguisé l'appétit des pays riverains, comme la Grèce, Chypre, la Turquie, l'Egypte ou encore Israël.
La Turquie a multiplié les forages exploratoires au large de Chypre, s'attirant les foudres de la plupart des pays de la région et de l'Union européenne qui dénoncent des activités "illégales".
Pour tenter d'appuyer ses revendications, Ankara a signé l'an dernier un accord maritime controversé avec le gouvernement de Tripoli qui élargit son territoire maritime en Méditerranée orientale.
La semaine dernière, le président français Emmanuel Macron a dénoncé la "violation" des souverainetés grecque et chypriote par la Turquie en Méditerranée orientale, appelant à sanctionner Ankara.
Source Connaissance des energies
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