Le fait que l’avion israélien puisse atteindre l’Iran ou encore le fait qu'il puisse frapper régulièrement le Hezbollah en Syrie n’est pas un secret mais l’Iran doit maintenant se demander si les F-35 israéliens peuvent pénétrer furtivement les défenses iraniennes (et noter que le F-35I israélien spécialement modifié a une capacité de carburant supplémentaire) et frapper des installations sensibles sans que personne en Iran ne puisse s'en rendre compte.
Quelque chose a changé dans la région, surtout quand Israël a déclaré son premier escadron de F-35 opérationnel.
Numériquement, le changement semble mineur. L’escadron 140 (« Golden Eagle ») de l’armée de l’air israélienne (IAF) ne compte que 9 F-35I Adir, chiffre qui devraient atteindre 50 au cours des trois prochaines années.
C’est un petit nombre d'avion par rapport aux quelque 300 F-15, F-15E et F-16 actuellement exploités par l’IAF.
Mais l’importance des F-35 d’Israël va au-delà.
Premièrement, il y a le simple avantage qualitatif. Les nationalistes et les propagandistes peuvent discuter des mérites du F-35 contre les derniers avions russes MiG et Sukhoi.
Ce qui importe ici, c’est que ni l’Iran ni la Syrie ne sont susceptibles d’obtenir les chasseurs ou les missiles antiaériens russes les plus avancés (il a fallu dix ans à l’Iran avant de recevoir des missiles antiaériens à longue portée S-300 russes en 2017).
Le F-35 est supérieur à la collection iranienne de F-14, MiG-29 et F-4 Phantoms, les MiG-29 syriens et les F-16 égyptiens. Il y a une faible possibilité que des F-35 israéliens puissent affronter des Su-35 russes (qui, selon la Russie, ont effrayé les F-22 américains) au-dessus de la Syrie.
Mais sinon, Israël a et continuera d’avoir l’avion de combat le plus avancé de la région.
Deuxièmement, il y a le facteur furtif. Cela fait presque 36 ans qu’Israël a mené pour la dernière fois une grande campagne aérienne contre un adversaire possédant une force aérienne respectable.
Maintenant, l’IAF passe son temps à effectuer des raids avec quelques avions contre des convois d’armes du Hezbollah ou des entrepôts d'armes du Hamas.
Une poignée d’avions furtifs permettent désormais à Israël de mener des raids furtifs au-dessus de la Syrie ou même de l’Iran.
Les critiques peuvent à juste titre souligner que les avantages technologiques comme la furtivité sont temporaires.
Peut-être que les ennemis d’Israël développeront, ou recevront de Moscou, la capacité de détecter et de vaincre le F-35.
Source Koide9enisrael
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