Hong Kong reste la plus chère et l’Asie dans le top 10
Sur les 209 villes étudiées, Hong Kong demeure la ville la plus chère au monde. L’augmentation du coût de la vie et les variations par rapport au dollar américain sont les raisons principales de cette place.
Cinq autres villes asiatiques sont dans le top 10. Ashgabat, capitale du Turkménistan arrive en 2e place (7e en 2019).
Tokyo perd une place et arrive en 3e position. Singapour (5e), Shanghai (7e) et Pékin (10e) font partie des villes les plus chères au monde. Séoul passe de la 4e place en 2019 à la 11e place en 2020.
Bangkok a vu son coût de la vie augmenter et pointe à la 35e place (40e en 2019). Bombay (60e) reste la ville la plus chère d’Inde. Jakarta passe de la 105e place en 2019 à la 86e. Ho Chi Minh Ville reste très abordable et se place 111e. Kuala Lumpur est 144e du classement.
Les villes australiennes ont chuté au classement suite à la dépréciation du dollar australien. Sydney (66e) reste la ville la plus chère d’Australie. Melbourne arrive à la 99e place, Perth est 104e et Brisbane 126e, ex-aequo avec Adélaide.
La Suisse, destination la plus chère en Europe
Les villes suisses de Zurich (4e), Berne (8e) et Genève (9e) sont encore cette année dans le top 10 des destinations les plus chères au monde. Londres pointe à la 19e place (contre 23e en 2019). L’incidence du brexit reste donc mesurée sur le coût de la vie pour les expatriés.
La baisse de l’euro fasse au dollar américain a fait baisser dans le classement plusieurs villes européennes comme Dublin (46e), Milan (47e), Paris (50e), Francfort (76e), Berlin (82e), Madrid (87e), Barcelone (102e), Lisbonne (106e) ou encore Stockholm (133e).
L’Amérique à deux visages
La force du dollar américain ces derniers mois a augmenté le coût de la vie dans les villes américaines.
New York reste la ville la plus chère des Etats-Unis et se place 6e du classement mondial. San Francisco et Los Angeles sont au coude à coude, respectivement 16e et 17e. Bien que plus basses dans le classement, le coût de la vie est en hausse au Canada, Vancouver restant la ville la plus chère (94e) suivie de Toronto (98e) et Montréal (137e).
Mexico est également en progression en passant de 144e l’année passée à 120e cette année.
Le coût de la vie est également en hausse dans certaines villes d’Amérique du Sud. San Juan (Puerto Rico) est la ville latine la plus chère (66e). La vie est plus onéreuse à Lima (112e). Effet inverse au Chili, Santiago passe de la 79e à la 134e place.
Au Brésil, Rio passe de la 121e place à la 160e et Sao Paulo atterrit à la 130e position (86e en 2019). Légères baisses également pour Buenos Aires 153e contre 133e en 2019 et Bogota (181e, contre 170e).
Le coût de la vie au Moyen-Orient et en Afrique
Tel Aviv reste la ville la plus chère du Moyen-Orient en se plaçant à la 12e position du classement.
Dubaï (23e), Riyad (31e) et Abu Dhabi (39e) restent des villes onéreuses bien qu’en baisse par rapport à l’année dernière.
Le cabinet Mercer explique que la diversification de l’économie des Emirats Arabes Unis et de l’Arabie Saoudite réduit l’impact de l’industrie pétrolière sur leur PIB.
Le Caire reste la ville la moins chère du Moyen-Orient (126e).
En Afrique, Ndjamena, capitale du Tchad, reste la ville la plus chère du continent en arrivant 15e. Casablanca est 121e, Le Cap 187e, Johannesburg 192e et Alger 194e.
Tunis est la ville la moins chère d’Afrique pour les expatriés mais également au monde en étant classée 209e.
Les conséquences du Covid-19 sur la mobilité internationale
La crise du Covid-19 a eu un réel impact sur ce classement et sur le coût des packages d’expatriation.
« Les changements soudains des taux de change ont été principalement dus à l'impact du COVID-19 sur l'économie mondiale. Cette volatilité peut affecter les employés mobiles de diverses manières, qu'il s'agisse de pénuries et d'ajustements de prix pour les biens et services, de perturbations de la chaîne d'approvisionnement ou lorsque les employés sont payés dans la devise du pays d'origine et doivent échanger des fonds dans le pays d'accueil pour des achats locaux », analyse Yvonne Traber, Directrice des solutions produit de mobilité internationale chez Mercer.
Ilya Bonic, Président de l’activité de gestion des talents chez Mercer, ajoute également : « Les fermetures de frontières, les interruptions de vols, les confinements obligatoires et autres perturbations à court terme ont affecté non seulement le coût des biens et des services, mais aussi la qualité de vie des expatriés.
La crise que nous traversons nous rappelle que l'envoi et le maintien de salariés en mission internationale est une énorme responsabilité et une tâche difficile à gérer».
Les multinationales ont dû réévaluer leurs programmes de mobilité internationale en travaillant en particulier sur le bien-être de leurs employés expatriés.
Top 10 des villes les plus chères au monde
Hong Kong
Ashgabat
Tokyo
Zurich
Singapour
New York
Shanghai
Bern
Genève
Pékin
Top 10 des villes les moins chères pour les expatriés
Tunis
Windhoek
Bishnek
Tashkent
Karachi
Banjul
Tbilisi
Skopje
Lusaka
Islamabad
Source Le petit journal
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