L'Etat hébreu, qui aime se présenter comme une nation "start-up" avec son florilège d'entreprises dans les secteurs de l'innovation, se classe dans le peloton de tête des leaders des technologies financières derrière la Chine, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l'Inde.
L'an dernier, les quelque 500 entreprises israéliennes dans ce secteur ont récolté des investissements de 1,8 milliard de dollar (quasiment autant en francs suisses), en hausse de 107% sur un an et de 300% sur cinq ans, selon une étude de l'ONG Start-Up Nation Central, qui promeut les innovations en Israël.
Du lot, ce sont les entreprises dans les technologies liées aux assurances (InsurTech) et aux systèmes pour empêcher la fraude financière qui ont drainé les plus importants investissements, souligne l'étude.
"La croissance des investissements dans le secteur de la FinTech n'est pas une tendance passagère comme le montrent les revenus croissants des entreprises de ce secteur", a indiqué dans un communiqué Yair Fonarov, l'auteur du rapport.
Le secteur général de la high-tech, qui compte pour 10% des emplois en Israël, n'a pas été épargné par le coup violent porté par la crise du Covid-19 sur l'économie locale qui tournait à plein régime avant la pandémie.
Si les start-ups ont noté une baisse des investissements, celles qui sont spécialisées dans la technologie financière pourraient mieux s'en tirer, note l'étude.
"La pandémie va accélérer l'usage et l'adoption des nouvelles technologies", estime l'organisation israélienne.
"Sur le long terme, les entreprises qui survivront à la crise actuelle vont connaître plus d'opportunités, surtout dans le domaine des paiements en ligne, de la prévention de la fraude et de la sécurité".
Selon un sondage publié fin mai par l'Autorité israélienne de l'Innovation, agence étatique finançant notamment les jeunes pousses, environ 65% des petites start-ups estiment ne pas avoir les reins assez solides pour maintenir leurs opérations dans les six prochains mois en raison de la crise.
"Les investisseurs étrangers pourraient maintenir leur distance, tandis que les investisseurs locaux se concentreront sur la protection des entreprises qu'elles ont déjà", explique l'ONG Start-Up Nation Central, estimant que les "sociétés les plus récentes sont celles qui auront le plus de mal à trouver des investisseurs".
Source Zone Bourse
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