mardi 9 juillet 2019

L'Autorité palestinienne pense mettre un terme au boycott de l'administration américaine...


Un haut responsable de l'Autorité Palestinienne, à Ramallah, a déclaré au journal israélien Israël Hayom que des messages mutuels avaient été envoyés récemment entre Ramallah et Washington afin de rétablir les relations entre le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, et le président américain Donald Trump, ainsi que de ses représentants (Son gendre et conseiller principal, Jared Kushner, et l'envoyé spécial, Jason Greenblatt)........Détails........


Rappelons que l'Autorité palestinienne boycotte les États-Unis depuis décembre 2017, lorsque Trump a reconnu Jérusalem comme étant la capital éternelle d'Israël et du peuple Juif.
Selon la source, une délégation de hauts responsables de Ramallah, dirigée par Majid Faraj, responsable des services de sécurité de l'Autorité palestinienne, devrait bientôt se rendre à Washington pour des entretiens avec de hauts responsables américains. 
Des contacts et discussions secrètes ont récemment eu lieu entre des officiels américains et des  associés de Abbas.
La source palestinienne a déclaré à Israël Hayom que "les deux parties ont présenté une attitude positive et des progrès ont été réalisés dans la possibilité de renouer des relations".
Selon le journal, l'une des raisons du revirement de l'Autorité palestinienne pourrait être due à la déception des dirigeants palestiniens vis-à-vis de la participation des pays arabes à la conférence de Bahreïn dirigée par les États-Unis, malgré les appels lancés par Abbas pour la boycotter. 
Étant donné que l'un des objectifs de la conférence était de faire pression sur Abbas pour qu'il mette fin au boycott des USA, on ne peut que constater que l'opération a abouti.
Une autre raison est que selon Ramallah, les détails de "l'Accord du siècle" ne seront révélés qu'après les élections israéliennes et la mise en place d'un gouvernement de coalition en Israël, or, les palestiniens voudraient renouer avec le président Trump avant que cela n'arrive.
La preuve du dégel des relations entre Ramallah et Washington a été donnée lorsque le diplomate américain Greenblatt a accepté de donner une interview au journal Al-Ayyam, à Ramallah, lundi.
La source palestinienne a déclaré au journaliste de Israel Hayom que "Greenblatt et Friedman sont des personnalités "non grata" pour l'Autorité palestinienne. L'entretien de Greenblatt avec le journal Al-Ayyam a pour objectif d'attendrir le peuple palestinien en vue de revenir sur la voie de la négociation et d'accepter l'administration Trump comme intermédiaire entre Israël et nous".
Lors de l'interview avec Al-Ayyam, Greenblatt a déclaré: "Le président Trump n’a pas encore décidé quand le plan de paix sera publié mais la décision sera prise prochainement".
Greenblatt a noté que Trump et son administration sont conscients des difficultés de "l'accord du siècle" mais sont déterminés à aller de l'avant avec ce plan de paix régional.
Greenblatt a ajouté: "Nous ne sommes pas surpris par les difficultés du plan de paix et par le fait que certains ne l'acceptent pas. Ceux qui ne le comprennent pas ne comprennent pas la nature du conflit. Il faut comprendre qu’il est impossible de présenter un plan parfait. Nous devons nous asseoir ensemble pour discuter des problèmes et des obstacles rencontrés lors des négociations afin de parvenir à un accord ".
Greenblatt n'a pas épargné les critiques de la direction de l'Autorité palestinienne en déclarant au journaliste: 
"Les dirigeants palestiniens doivent comprendre que le succès de la conférence à Bahreïn montre qu'il existe des personnes qui croient en la paix et en la capacité du peuple palestinien à créer une économie prospère avec l’aide de nombreux investisseurs. C’est une opportunité que les dirigeants palestiniens ne doivent pas manquer ".
Dans le même temps, il a souligné que Trump n'avait pas l'intention d'imposer ses positions à Ramallah ni d'acheter les palestiniens avec de l'argent: 
"S'il y a un accord de paix, les palestiniens auront une économie de rêve, nous pensons que sans un plan économique sérieux comprenant des investissements et divers projets, il ne sera pas possible d'aboutir à un accord de paix".

Source Koide9enisrael
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