L'ex-député fédéral Laurent Louis est cité à comparaître devant la chambre du conseil de Bruxelles mardi, à nouveau pour des faits d'antisémitisme et de négationnisme, mais plutôt anciens puisqu'ils datent de 2013......Détails.......
Il s'agit de propos tenus par l'intéressé selon lesquels la shoah serait imputable aux sionistes, a expliqué à l'agence Belga Yohan Benizri, le président du Comité de Coordination des Organisations Juives de Belgique (CCOJB), qui est à l'initiative de cette action en justice.
Laurent Louis a déjà été sanctionné par la justice bruxelloise pour avoir tenu en 2014 des propos antisémites et négationnistes.
La cour d'appel de Bruxelles lui avait accordé, en 2017, la suspension du prononcé mais sous certaines conditions, notamment celle de visiter une fois par an pendant cinq ans un ancien camp de concentration, puis en faire le compte-rendu sur son blog personnel.
La chambre du conseil de Bruxelles sera saisie mardi d'un nouveau dossier concernant Laurent Louis, qui contient des accusations similaires mais pour une période antérieure.
En 2013, Laurent Louis avait déclaré: "j'ai toujours dit que ce sont les sionistes qui ont financé Hitler pour se débarrasser des juifs antisionistes et parvenir à la création de l'Etat d'Israël".
La chambre du conseil devra décider si oui ou non ce nouveau dossier doit faire l'objet d'un renvoi en correctionnelle. Pour Laurent Louis et son conseil, Me Sébastien Courtoy, il n'y a pas lieu de refaire un second procès. A Sudpresse le 2 mai dernier, Laurent Louis avait dit être "surpris parce que ce sont des faits anciens".
Il avait ajouté: "Il y a déjà eu le premier procès qui s'est terminé en appel avec la suspension du prononcé, je pensais qu'on allait enfin me permettre de tourner la page".
De son côté, le président du CCOJB, Yohan Benizri, explique que le comité avait déposé à l'époque plusieurs plaintes à l'encontre de Laurent Louis, ce qui explique qu'il y ait eu plusieurs dossiers en cours.
Il précise que le CCOJB ne peut pas poursuivre tous les négationnistes mais plus particulièrement ceux qui, comme Laurent Louis lorsqu'il était député, avaient une certaine légitimité en tant que personnage public.
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