mardi 29 novembre 2016

A la recherche des manuscrits de la mer Morte





La grande expédition archéologique de trois ans que le gouvernement israélien compte lancer en décembre prévoit d'explorer des centaines de grottes dans le désert de Judée près de la mer Morte, à la recherche d'un trésor inestimable: les "manuscrits de la mer Morte"....





Le lancement de ce vaste projet archéologique a été annoncé à l'agence Associated Press par Amir Ganor, représentant de l'Autorité israélienne des Antiquités (AIA) — on le qualifie souvent de détective en archéologie car il dirige le service pour la prévention des pillages d'antiquités.
L'histoire de l'une des plus grandes découvertes du XXe siècle est bien connue. Les premiers manuscrits ont été découverts par hasard par des bergers bédouins en 1947 dans des grottes près du site archéologique de Qumran en Judée-Samarie, d'où l'autre appellation de ce fameux recueil d'anciens textes: "manuscrits de Qumran".
L'annonce de cette découverte s'est rapidement répandue et a provoqué une "compétition" toujours active entre les archéologies et les bédouins. A la fin des années 1940 et dans les années 1950, les uns et les autres fouillaient activement la région où les premiers manuscrits avaient été découverts. Au final, des milliers de fragments de plus de 900 anciens manuscrits ont été extraits des grottes de Qumran.
L'expédition de trois ans dont il s'agit aujourd'hui sera la première étude d'envergure des environs de la mer Morte depuis 1993, quand avait été organisée l'opération Manuscrit — motivée alors par des raisons politiques. Les autorités israéliennes menaient de facto des fouilles de sauvetage — en 1995 le contrôle d'une partie des territoires de Judée-Samarie a été transmis à l'Autorité palestinienne.
Malheureusement, aucun nouvel artefact n'a été découvert pendant l'opération Manuscrit en 1993. Les manuscrits de Qumran ont été rédigés entre le IIIe siècle av. J.-C. et le Ier siècle de notre ère. Ils sont écrits en hébreu, en araméen, en grec et en nabatéen.


Source Sputnik News


Suivez-nous sur FaceBook ici:
Suivez nous sur Facebook...
Sommaire