dimanche 17 avril 2016

Le plan secret Barghouti - Hamas contre Israël





Les officiels arabes proches de l’OLP et leur maître à penser Marwan Barghouti, qui purge cinq peines à perpétuité dans une prison israélienne depuis 2002 et qui est considéré comme l’un des principaux concurrents du Président de l’Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas, se sont rapprochés de la direction du Hamas et du Djihad islamique....









Au cours de rencontres secrètes à l’étranger, ils ont conclu un accord sur un plan global pour lutter contre l’ "occupation israélienne".
Leur plan à trois volets, appelle à des mesures non violentes pour instaurer la «souveraineté palestinienne» dans les «territoires « occupés »/disputés, et surtout Jérusalem.
Le plan prévoit d’orchestrer des perturbations quotidiennes de la vie dans les implantations juives et de priver Israël de sa capacité à affirmer sa souveraineté en Judée-Samarie jusqu’à l’établissement d’un Etat palestinien dans les frontières de 1967.
La « prochaine intifada », comme le plan l’appelle, consistera en une série de soulèvements populaires locaux, organisés par une direction arabe unifiée, qui décidera chaque fois où et quelles seront les mesures à prendre contre Israël de façon concertée.
Le plan prévoit de déséquilibrer les forces de sécurité israéliennes, embourbées dans la confusion et le stress. Le plan met l’accent sur l’utilisation de la non-violence, la désobéissance civile, destinée à embarrasser Israël chaque fois que l’armée israélienne sera contrainte d’avoir recours à la violence pour réprimer la rébellion. D’une certaine façon, Barghouti veut être le Mahatma Gandhi contre les Juifs.
Les négociations ont été menées dans le secret au cours des derniers mois par quatre hauts fonctionnaires de l’OLP : Ahmed Ghneim, Fares Qadura, Sirhan Dweikat, et Mohammed Hourani, tous anciens membres de Tanzim la branche militaire de l’OLP dans les années 1990, et tous des amis proches de Barghouti.
Les quatre hauts responsables de l’OLP ont rencontré l’ensemble des dirigeants du Hamas, y compris le président du bureau politique du Hamas, Khaled Mashaal, qui opère à partir du Qatar.
Des réunions supplémentaires ont eu lieu à Istanbul où les ont rejoint des terroristes de terrain connus comme Musa Abu Marzouq, Saleh al-Arouri, responsable de nombreuses attaques terroristes contre des cibles israéliennes à l’intérieur et en dehors de la «ligne verte», Osama Hamdan, et Husam Badran.
La série de réunions a abouti à un accord commun sur un plan intitulé la «Révolution populaire par des moyens pacifiques. »
Le but de ce plan d’envergure, est la « fin de l’occupation, » bien sûr mais aussi d’obtenir  l’application des résolutions internationales concernant les Arabes palestiniens, y compris la résolution UNSC 194 sur le «droit du retour des Palestiniens, » et la « libération de tous les prisonniers palestiniens. »
Le plan envisage de bloquer l’accès aux communautés juives en Judée et Samarie avec des hordes d’arabes qui devront envahir les routes principales et faire des sit-ins à grande échelle.
Le plan prévoit également le sabotage des infrastructures des colonies juives, électricité, téléphone et internet, et des manifestations et des marches de masse sur Jérusalem.
Le plan appelle à l’annulation des accords d’Oslo et de tous les accords connexes, mettant fin à la coopération sécuritaire entre l’armée israélienne et le service de sécurité de l’AP, et un appel à de nouvelles négociations via une conférence internationale, pendant que le «soulèvement populaire» persisterait.
L’application du plan dépend d’abord de parvenir à la paix avec toutes les factions arabes.
Il dépend également de la disparition de Mahmoud Abbas, étant donné que les organisateurs ne comptent pas sur lui pour mener à bien une telle stratégie.
Mais le vrai danger de ce nouveau plan n’est pas qu’il soit approuvé par les diverses factions arabes, mais que les masses arabes le soutiennent, même partiellement.
Et cet appel aux armes dans cette version «non violente» pourrait commencer plus tôt que ses planificateurs l’ont  prévu : Barghouti est proposé pour être nommé Prix Nobel de la paix, en dépit de sa condamnation pour cinq meurtres. Aussi vil que l’homme puisse être aux yeux des Israéliens, si le comité suédois du Nobel lui attribue le prix par contumace, cela pourrait mettre le feu aux poudres. Un feu qui ne sera pas facile à éteindre.


Source Tribune Juive