jeudi 8 décembre 2016

Netanyahou accepte de rencontrer Abbas à Paris, sans conditions préalables




Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a informé le président français François Hollande lors d'un appel téléphonique mercredi soir, de sa volonté de se rendre à Paris pour engager des pourparlers directs avec le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, sans conditions préalables....







Netanyahou a par ailleurs fait savoir à Hollande qu'il refusera de rencontrer le leader palestinien en marge de la Conference pour la paix prévue à Paris, une réunion internationale que rejette fermement l'Etat hébreu.
"Israël rejette la réunion proposée - qui aurait eu lieu après un sommet des ministres des Affaires étrangères à Paris - conformément à son objection générale à l'initiative de paix française", a précisé le haut responsable.
"Il est clair qu'il s'agit d'une tentative de nous faire accepter le cadre de l'initiative de paix française. Nous sommes prêts à rencontrer Abbas, sans conditions préalables, mais non dans le cadre de l'initiative de paix française", a-t-il affirmé.
"Si les Français voulaient nous accueillir, pourquoi n'avons-nous pas été invités un jour avant la réunion des ministres des Affaires étrangères ou un mois après le sommet?", a-t-il précisé.
Le Figaro avait rapporté mardi soir que Hollande souhaitait organiser une rencontre entre Netanyahou et Abbas, en marge de la Conférence de paix prévue d'ici Noël.
Une invitation aurait été transmise aux deux dirigeants via l'ambassadrice de France en Israël, Hélène Le Gal.
La date avancée pour la Conférence serait le 21 décembre, selon LeFigaro, citant des sources diplomatiques mais les 22 et 23 décembre sont aussi envisagés.
Le mois dernier Abbas a affirmé qu'il comptait s'engager dans la conférence internationale et y envoyer une délégation, quelques jours après qu'Israël a réitéré qu'il n'y participerait pas.
Netanyahou avait déjà expliqué à plusieurs reprises qu'Israël n'assisterait pas cette conférence, affirmant que seuls des pourparlers directs devaient avoir lieu entre les deux parties.
L'Etat hébreu estime qu'une conférence organisée par un tiers nuirait aux perspectives de paix, car elle offrirait l'opportunité à Abbas de tenter de persuader d'autres pays d'imposer une solution à Israël sans que les Palestiniens n'aient à faire de concessions.
Une poignée de main entre les deux dirigeants avait eu lieu lors des funérailles de l'ancien président israélien Shimon Peres en septembre dernier.


Source I24News


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