Bilan en ce mardi:
Nombre total d'infections: 19.338
Guérisons: 15.415
Décès: 302
En réanimation: 27
Etat critique:36
Nombre de malades actuels: 3621
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-182 cas supplémentaires en 24 heures-Israël: "Il faudra encore quelques semaines pour savoir quand les touristes pourront venir"
-Netanyahu: "90% de notre économie fonctionne de nouveau"
-Israël expulse le fils d'une milliardaire américaine
-Coronavirus: journée de manifestations sociales à Jérusalem
-Covid-19 : la population israélienne en colère
-S'inspirant d’Israël, une banlieue de Montréal rend obligatoire le port du masque
-En Israël, la guerre contre le coronavirus jusque dans les égouts
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182 cas supplémentaires en 24 heures
Le dernier bilan du ministère de la Santé publié lundi soir fait état de 182 nouveaux cas de contamination au Covid-19 dans les dernières 24 heures, alors qu'Israël était pourtant repassé sous la barre des 100 cas la veille.
Aucun décès supplémentaire n'a été enregistré - le bilan est toujours de 302 morts -, mais le nombre de malades s'élève désormais à 3.520.
A ce jour, 35 personnes se trouvent dans un état grave. Parmi elles, 25 patients ont été placés sous respiration assistée.
Par ailleurs, le bilan du ministère indique que 8.840 tests de dépistage au coronavirus ont été réalisés depuis dimanche.
Les villes qui ont enregistré le plus de nouveaux cas de contamination au cours des trois derniers jours sont Tel-Aviv - le taux de tests positifs y est d'ailleurs deux fois plus élevé que le reste du pays -, Rahat, Baqa al-Gharbiyye, Haïfa et Jérusalem.
Cette annonce intervient alors que le Premier ministre Benyamin Netanyahou a exhorté lundi les Israéliens à respecter les gestes barrières préconisés par le ministère de la Santé : port du masque, distanciation sociale, lavage des mains.
Si ces mesures sont respectées, le gouvernement pourra alors "restaurer l'économie, au même niveau qu'avant le début de la pandémie", a assuré M. Netanyahou.
Israël: "Il faudra encore quelques semaines pour savoir quand les touristes pourront venir"
Israël espérait commencer à accueillir des vacanciers étrangers dès le 1er juillet, mais le pic actuel du nombre de cas de coronavirus a mis un frein à ce projet, a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Lior Hayat, selon le Times of Israel.
"Il faudra encore quelques semaines pour savoir quand les touristes seront autorisés à venir en Israël", a déclaré L. Hayat, ajoutant qu'il y a à peine une semaine, il s'attendait à ce que l'objectif du 1er juillet soit atteint.
Il existe actuellement quelques vols à destination et en provenance d'Israël. L’Etat hébreu a également entamé des pourparlers avec la Grèce, Chypre et certains autres pays considérés comme à faible risque, pour autoriser la reprise des vols.
Le dernier bilan du ministère de la Santé publié lundi soir fait état de 182 nouveaux cas de contamination au Covid-19 dans les dernières 24 heures, alors qu'Israël était pourtant repassé sous la barre des 100 cas la veille.
Aucun décès supplémentaire n'a été enregistré - le bilan est toujours de 302 morts -, mais le nombre de malades s'élève désormais à 3.520.
A ce jour, 35 personnes se trouvent dans un état grave. Parmi elles, 25 patients ont été placés sous respiration assistée.
Netanyahu: "90% de notre économie fonctionne de nouveau"
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a fait un point lundi concernant la crise du coronavirus dans le pays, notamment au niveau économique, et a tenu à rappeler l'importance du respect des mesures sanitaires.
"90% de notre économie fonctionne de nouveau et nous continuons à aller de l'avant", a-t-il affirmé.
Le chef du gouvernement a également annoncé une nouvelle allocation pour tout fonctionnaire ou employé qui retournera au travail, "s'ajoutant aux autres mesures déjà prises par le passé" par le gouvernement pour aider les entreprises, comme "la déduction des taxes municipales".
"Le virus [du Covid-19] est toujours là", a-t-il cependant rappelé, insistant sur l'importance de respecter les mesures sanitaires préconisées par le ministère de la Santé : port du masque, distanciation sociale, lavage des mains, installation de plaques de plexiglass dans les taxis, etc.
Si ces mesures sont respectées, le gouvernement pourra alors "restaurer l'économie, au même niveau qu'avant le début de la pandémie", a assuré M. Netanyahou.
Le discours du Premier ministre intervient alors que le nombre de cas de contamination est toujours en hausse en Israël, et plus particulièrement à Tel-Aviv.
Selon un organe de la Division du renseignement de Tsahal, le taux de tests positifs dans la ville balnéaire - supérieur à 3% - est deux fois plus élevé que le taux national.
Israël expulse le fils d'une milliardaire américaine
Israël ne plaisante pas avec les consignes sanitaires. Il a expulsé le fils d'une milliardaire américaine, Brandon Korff, qui a enfreint aux règles du ministère de la Santé. Le jeune homme avait eu une autorisation spéciale pour rendre visite à son frère qui est dans l'armée israélienne. Plus de détails avec notre journaliste Sandy Fortis.
Coronavirus: journée de manifestations sociales à Jérusalem
Les travailleurs indépendants, particulièrement fragilisés, sont en première ligne des protestations.
Rassemblés devant le Parlement israélien, ils demandent à l’Etat des aides plus importantes afin de pouvoir survivre économiquement. La majorité de ces indépendants, au nombre de 200.000 dans le pays, ont en effet été contraints de cesser toute activité en raison des restrictions sanitaires prises par les autorités pour lutter contre l’épidémie.
Si l’Etat a bien consenti à leur allouer certaines aides pécuniaires ainsi que des allègements d’impôts et des facilités de paiement pour faire face à la crise, ces mesures sont loin d’être suffisantes aux yeux de ces travailleurs.
Les personnes exerçant dans le domaine du spectacle sont particulièrement inquiètes de leur sort, alors que la réouverture des musées et salles de spectacle a été repoussée en raison de la recrudescence de cas de contamination dans le pays.
Les travailleurs indépendants avaient déjà tenté de faire entendre leur voix lors de manifestations à Tel-Aviv au cours des mois précédents. Ils dénonçaient notamment le fait que 90% des demandes de prêts effectuées par les travailleurs auprès des banques avaient été rejetées, ce qui les laissait sans aucune alternative financière pour affronter la crise.
D’autres manifestations de la communauté druze et de personnes à mobilité réduite sont également prévues dans la capitale.
Ces rassemblements ont pour dénominateur commun des revendications économiques, alors que la crise liée au coronavirus a encore accentué les disparités sociales.
A ce jour, 69% des Israéliens mis au chômage par la crise sanitaire n’ont toujours pas retrouvé d’emploi.
Covid-19 : la population israélienne en colère
Ce lundi devant la Knesset à Jérusalem, des tentes ont été montées par les indépendants du monde du spectacle qui ont dû arrêter de travailler à cause de la crise sanitaire. Ils n'ont toujours pas reçu les dédommagements qu'on leur a promis. D'autres manifestations sont aussi prévues un peu partout dans le pays. Notre journaliste Éric Hadlezos nous en dit plus.
S'inspirant d’Israël, une banlieue de Montréal rend obligatoire le port du masque
S’inspirant d’Israël, une banlieue majoritairement juive de Montréal est devenue la première municipalité au Canada à exiger des résidents qu'ils portent des masques par mesure de précaution contre la propagation du coronavirus, a rapporté lundi le Times of Israel.
Le maire de Côte Saint-Luc, où 73% des 34.000 habitants sont de confession juive, a déclaré que la nouvelle loi de la ville s’inspirait des réglementations israéliennes et des résultats de l'Etat hébreu qui enregistre un faible taux d’infection.
"Le Québec a la même taille qu’Israël, en termes de population. Mais le nombre de patients contaminés par le Covid-19 était de 53.000 ici, alors qu'en Israël, il était de 18.000", a déclaré le maire Mitchell Brownstein.
"J'ai des parents en Israël, je leur parle et je connais les différentes restrictions qui ont été imposées là-bas", a déclaré Brownstein. "Ces mesures ont mieux fonctionné [en Israël] qu’ici. Nous avons eu trois fois plus de cas", a-t-il ajouté.
Selon la nouvelle loi, les propriétaires d'entreprise seront condamnés à une amende comprise entre 100 dollars et 500 dollars si les clients ne se couvrent pas le visage à l'intérieur de leurs établissements.
De plus, les résidents devront porter des masques à l'intérieur des bâtiments municipaux. Le masque n'est pas officiellement obligatoire au Canada mais "fortement conseillé".
Mitchell Brownstein est convaincu que d'autres villes au Canada vont bientôt suivre l'exemple de Côte Saint-Luc.
La semaine dernière, Ottawa a annoncé que le port du masque sera obligatoire dans les transports en commun de la ville, tandis que Toronto a décidé d'introduire le même règlement dans les autobus et les trains à partir de juillet.
En Israël, la guerre contre le coronavirus jusque dans les égouts
Pour lutter contre l'épidémie de Covid-19, la ville israélienne d'Ashkelon a testé une technologie visant à analyser les eaux usées, un moyen de traquer le virus et d'alerter en cas d'apparition de nouveaux foyers.
"Lorsque la pandémie de Covid-19 est apparue, c'était clair pour nous que nous pouvions utiliser ce système (NDLR des eaux usées), ou ce savoir, pour mieux comprendre ce qu'il se passait", confie Ari Goldfarb.
Jeune, ce surfeur a été marqué par les eaux usées se déversant dans la Méditerranée. A l'âge adulte, il a créé la compagnie Kando qui a mis au point une technologie pour détecter les déchets industriels dans les égouts de sa ville côtière.
Son entreprise déploie, dans le cadre d'un projet pilote, un réseau de capteurs et de régulateurs dans les aqueducs d'Ashkelon, ville de 130.000 habitants plantée entre la métropole Tel-Aviv et la bande de Gaza. But de l'opération: traquer le nouveau coronavirus.
Israël, qui compte quelque neuf millions d'habitants, a enregistré officiellement plus de 19.100 infections et plus de 302 décès, présentant un faible ratio de morts comparativement à des pays en Europe et dans les Amériques.
Mais, ces derniers jours, avec le déconfinement, plus d'une centaine d'écoles ont fermé leurs portes, après que des centaines d'élèves et d'enseignants ont été testés positifs, le pays craignant une "seconde vague".
Depuis l'apparition de la maladie en Chine, plusieurs études scientifiques ont relevé la présence du virus dans les selles, d'où l'intérêt d'étudier les eaux usées.
Déjà, les eaux usées de Paris, Tokyo, Amsterdam et Melbourne ont été analysées. Mais "nous sommes les seuls à pouvoir dire où se situe l'épidémie et quelle est son ampleur dans la ville", soutient M. Goldfarb.
Les capteurs de Kando mesurent le débit des eaux usées ainsi que la distance parcourue dans les égouts et utilisent des algorithmes pour déterminer le meilleur moment pour prélever des échantillons.
Ces derniers sont ensuite analysés dans des laboratoires chargés de détecter toute trace du virus, détaille M. Goldfarb.
Les résultats du pilote concordaient avec les données du ministère de la Santé, selon lui. Ils ont montré l'ampleur de la circulation du virus et indiqué précisément les foyers, comme un hôtel de la ville dans lequel le gouvernement avait isolé des patients atteints de la maladie Covid-19.
Les capteurs permettent de déterminer la direction à suivre dans le labyrinthe des canalisations souterraines pour remonter à la source du virus, poursuit l'ingénieur.
Et compte tenu du nombre important de cas peu ou pas symptomatiques, la présence du virus peut être détectée avant les premiers cas cliniques confirmés.
Un tel système de surveillance a déjà été utilisé pour d'autres virus comme en 2013 pour contenir une brève épidémie de polio dans une ville du sud d'Israël.
"Si vous disposez d'une plateforme pour détecter les virus, comme le coronavirus, vous pouvez l'utiliser pour détecter d'autres virus", indique Karin Yaniv, doctorante au Département de génie biotechnologique de l'université Ben Gourion du Néguev, à Beersheva (sud).
Dans son laboratoire, la chercheuse insère des échantillons glanés dans les eaux usées à l'intérieur d'une machine. L'écran d'ordinateur relié s'éclaire aussitôt, indiquant la présence du nouveau coronavirus dans les prélèvements.
Malgré la présence d'autres substances qui complique la tâche, cela reste, dit-elle, la meilleure façon de prévenir une épidémie. Et c'est de surcroît plus pratique que de tester régulièrement l'ensemble de la population.
A la suite du pilote d'Ashkelon, un certain nombre de municipalités israéliennes ont manifesté leur intérêt pour Kando, sans pour l'instant charger la compagnie de déployer à plus large échelle sa méthode.
Pour autant, Ari Goldfarb espère que sa société pourra empêcher une seconde vague de contamination.
D'autant que grâce à cette technologie, soutient-il, les autorités peuvent gérer l'épidémie localement sans recourir à des mesures généralisées et drastiques comme la fermeture de tous les commerces et établissements, entraînant des pertes considérables pour l'économie.
"Cela signifie que les gens ne perdront pas leur emploi, qu'ils auront un meilleur avenir (...) et que la prochaine poussée de contamination sera mieux gérée."
Source I24News & I24News & I24News & I24News & I24News & I24News & I24News & TV5 Monde
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