Le président palestinien Mahmoud Abbas a exprimé sa volonté de s’entretenir avec le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou sous les auspices du président américain Donald Trump. Faisant référence à ses discussions avec M. Trump la semaine dernière à Washington, M. Abbas a dit avoir informé le président américain de sa volonté de «travailler avec lui et de rencontrer le premier ministre israélien sous sa supervision au nom de la paix».....
On ignore si une telle rencontre pourrait avoir lieu à l’occasion de la visite de M. Trump en Israël plus tard ce mois-ci.
MM. Nétanyahou et Abbas ont tenu une brève rencontre publique lors des funérailles de l’ancien président israélien Shimon Peres l’an dernier. Les discussions de paix négociées par les États-Unis entre les deux parties ont échoué au coeur de récriminations de part et d’autre en avril 2014.
M. Abbas a affirmé dans une entrevue diffusée lundi que le président américain lui avait donné l’impression de «vouloir accomplir quelque chose rapidement, d’ici un an, plus ou moins».
Mardi, au côté de M. Abbas, le président allemand Frank-Walter Steinmeier a fait valoir une «véritable urgence» à commencer à progresser vers une solution à deux États dans le conflit israélo-palestinien.
M. Steinmeier a dit croire qu’il n’y avait pas de solution de rechange à un accord à deux États et qu’il était «grand temps de travailler sur les conditions nécessaires».
La semaine dernière, M. Trump avait promis de faire tout le nécessaire pour en venir à un accord de paix entre Israéliens et Palestiniens, en marge d’une rencontre à la Maison-Blanche avec M. Abbas.
M. Trump avait précisé que les États-Unis ou quelque autre pays ne pouvaient pas «imposer» un accord.
Les Israéliens et les Palestiniens doivent «travailler ensemble pour conclure une entente qui permet à chaque peuple de vivre, de pratiquer sa religion, de s’épanouir et de prospérer dans la paix», a-t-il déclaré.
En février, lors d’une conférence en compagnie du premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, M. Trump avait mis de l’avant l’idée d’une solution à un seul État, discours qui faisait rupture avec la tradition américaine de diplomatie quant au conflit israélo-palestinien.
Source Journal Metro