mercredi 8 mars 2017

Suite aux déclarations pro-Hezbollah de Michel Aoun, les Pays du Golfe prennent leurs distances....


 
Lors de la réunion préparatoire du 147e conseil de la Ligue arabe, tenue lundi au Caire, l'Arabie saoudite, le Bahreïn et les Émirats ont formulé des réserves quant au point relatif à la solidarité et au soutien de la Ligue au Liban en ce qui a trait à l'action du Hezbollah contre Israël....
 



Dans les milieux politiques, on liait hier cette position aux propos du chef de l'État tenus récemment et dans lesquels il soutenait le maintien des armes du Hezbollah, ainsi qu'aux attaques lancées par Hassan Nasrallah contre le royaume wahhabite.
Cette prise de position de trois des pays du Golfe est importante, dans la mesure où elle intervient près de deux mois après la visite de Michel Aoun en Arabie saoudite.
Ce tout premier voyage présidentiel avait contribué à « briser la glace » entre Beyrouth et Riyad, comme l'ont affirmé plusieurs participants au voyage.
Ce tableau fait dire à certains que la réserve saoudienne, bahreïnie et émiratie tend à démontrer combien les efforts menés par le chef de l'État pour normaliser les relations libano-arabes font face à des obstacles.
Certaines sources diplomatiques, citées par al-Markaziya, croient savoir toutefois qu'au bout du compte, rien n'affectera les rapports du Liban avec les pays du Golfe.
Selon les mêmes sources, le royaume wahhabite modifiera sa position par rapport au Liban lors du sommet arabe prévu en Jordanie le 29 mars courant.
C'est à la faveur du même optimisme que s'explique le fait que les formations du 14 Mars se sont abstenues d'entrer en polémique avec le chef de l'État suite aux réserves exprimées lundi par les Émirats, Bahreïn et l'Arabie saoudite.
Un responsable des Forces libanaises indique, dans ce cadre, à L'Orient-Le Jour que l'attitude de Riyad (et des autres capitales du Golfe) concerne les actions du Hezbollah, « dans la mesure où le royaume établit une nette distinction entre le Liban et le parti chiite ».
Pour ce responsable, « Michel Aoun est désormais conscient de la sensibilité du dossier de l'arsenal du Hezbollah ». Et de minimiser l'impact des prises de position du chef de l'État : « Le soutien au Hezbollah n'est qu'une prise de position passagère », affirme-t-il.
 
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