Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a déclaré dimanche qu'il mettrait l'accent sur la nécessité de l'unité face à "l'intensification des provocations iraniennes", lors de sa réunion lundi avec avec son homologue britannique Theresa May.....
Netanyahou doit partir pour le Royaume-Uni dimanche après-midi où il rencontrera lundi Theresa May et le ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson.
"Nous sommes face à une période cruciale pour la diplomatie israélienne", a déclaré le Premier ministre à la sortie du cabinet hebdomadaire, à quelques heures de son départ pour Londres.
Il a ensuite confirmé qu'il évoquera avec May les récents changements au Moyen-Orient et la nécessité d'adopter, ensemble, de nouvelles stratégies pour combattre les différentes menaces, et en premier lieu l'Iran.
"Je soulignerai la nécessité de rester unis face à l'agression iranienne qui s'est intensifiée ces derniers jours", a déclaré le Premier ministre. "Nous devons le faire sur une base régulière, mais surtout face aux provocations iraniennes".
Samedi, [ Téhéran a mené des exercices militaires incluant des tirs de missiles] , tandis que le secrétaire d'Etat à la Défense James Mattis a affirmé que la République islamique était "le plus grand soutien au terrorisme au monde".
Les exercices militaires ont lieu au lendemain de nouvelles sanctions américaines imposées à l'Iran en réponse à un tir de missile balistique le 29 janvier qui a provoqué la colère des Etats-Unis.
Selon les Gardiens de la révolution, l'armée d'élite iranienne, l'objectif des manœuvres est de montrer "la totale préparation à confronter les menaces" et "les sanctions humiliantes" contre le pays.
L'Iran affirme disposer de différents types de missiles, y compris de longue portée (2.000 km) capables d'atteindre Israël.
"Si l'ennemi commet une erreur, nos missiles lui tomberont dessus", a averti le général Amir Ali Hajizadeh, commandant de la division aérospatiale des Gardiens de la révolution, cité par l'agence Tasnim.
L'Iran exclut de renoncer à ce qu'il estime être son droit souverain de tester des missiles portant des armes "conventionnelles" et non-nucléaires, uniquement destinées à la défense de son territoire face à ses "ennemis".
Netanyahou a déclaré dimanche qu'il allait également aborder avec May et Johnson des questions comme "la sécurité, les nouvelles technologies ou encore l'économie".
Pour sa part, May devrait critiquer l'annonce de nouvelles constructions israéliennes en Cisjordanie, selon le Jerusalem Post.
"Je m'attends à ce que le Premier ministre expose la position de son gouvernement. Nous pensons que l'augmentation des activités de colonisation nuit à la confiance", a déclaré le porte-parole de Mme. May aux journalistes après la confirmation officielle de la réunion.
May expliquera aussi que la Grande-Bretagne "réalise et reconnaît que les implantations sont loin d'être le seul problème dans ce conflit, et comprend la position des Israéliens", a ajouté le porte-parole.
Source I24News
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