mardi 15 novembre 2016

Vu d'Israël, un an s’est écoulé depuis les attentats meurtriers de Paris




Un an s’est écoulé depuis les attentats meurtriers de Paris. Avi, Léa et Arié qui vivent à présent en Israël (soladts et soldates de Tsahal) se remémorent la soirée du vendredi 13 novembre 2015.
Léa, 20 ans, est combattante dans le Bataillon mixte des Lions de la Vallée du Jourdain. En novembre 2015, elle travaillait dans le Service de Protection de la Communauté Juive (SPCJ) à Paris.....






Elle se souvient : “Ce soir-là, j’étais à la maison quand j’ai appris ce qu’il se passait dans les rues de la capitale. J’étais choquée par cette nouvelle mais je devais garder mon calme et surtout il fallait que je lance les consignes de sécurité.
Étant en charge de plusieurs personnes dans mon secteur, je leur ai directement ordonné de se rendre à la synagogue pour la protéger. Compte tenu de mes responsabilités, je ne pouvais pas me laisser envahir par la peur.”
Avi a 22 ans, il sert en tant que commandant dans la Brigade Nahal comme il en a toujours rêvé.
La soirée du 13 novembre, il était en famille pour le dîner de Shabbat lorsqu’il a entendu qu’une fusillade avait éclaté au Bataclan. “J’ai beaucoup d’amis d’enfance qui habitent à Paris. Quand j’ai appris que la salle de concert était attaquée j’ai eu peur pour eux car j’avais déjà perdu un ami dans la prise d’otage du magasin Hyper Casher à Paris en janvier de la même année. Aujourd’hui, quand je porte mon uniforme je pense à lui et à tout ce qu’on a partagé.”
Âgé de 22 ans, Arié sert dans la Brigade d’infanterie Givati. Lorsque les terroristes ont attaqué Paris, Arié était très inquiet pour sa famille qui réside en France. Il raconte : “Quand j’ai entendu qu’il y avait eu une explosion au Stade de France, j’étais sous le choc, je n’y croyais pas. Même si ma famille habite Lille, j’ai tout de suite voulu les appeler pour m’assurer qu’ils allaient bien et heureusement c’était le cas.”
Les attentats de Paris démontrent une fois de plus que le combat contre le terrorisme doit être mené internationalement. Perpétrés par Daech, le Hezbollah ou le Hamas, ces actes de terreur visent toutes les cultures, toutes les religions et ne connaissent aucune frontière.


LE PLUS: Les attentats du 13 novembre 2015 en France, revendiqués par l’organisation terroriste État islamique (dite « Daech »), sont une série de fusillades et d’attaques-suicides perpétrées dans la soirée à Paris et dans sa périphérie par trois commandos distincts.
Une première attaque a lieu à Saint-Denis, aux abords du stade de France, où se joue un match amical de football France-Allemagne, auquel assiste le président François Hollande.
Le personnel de sécurité leur refusant de pénétrer dans l’enceinte du stade, trois terroristes se font exploser dans ce qui sont les tout premiers attentats-suicide en France.
D’autres attaques ont ensuite lieu à Paris, dans plusieurs rues des 10e et 11e arrondissements, où trois individus mitraillent des terrasses de cafés et de restaurants ; deux d’entre eux prennent la fuite, le troisième se fait exploser. L’attaque la plus longue et la plus meurtrière a lieu dans la salle de spectacle du Bataclan (également dans le 11e arrondissement), où 1 500 personnes assistent au concert du groupe américain de rock Eagles of Death Metal et où trois autres djihadistes ouvrent le feu sur le public, avant qu’un assaut des forces de l’ordre n’y mette fin et ne tue les terroristes.
Un communiqué de Daech ainsi que l’enquête policière laissent supposer qu’un quatrième attentat aurait pu être commis dans le 18e arrondissement. L’enquête atteste qu’un attentat-suicide était programmé cinq jours plus tard dans le quartier d’affaires de La Défense.
« C’est un acte de guerre commis par une armée terroriste, Daech », déclare le Président de la République la nuit des attentats. Le bilan officiel des victimes fait état de 130 morts et de 413 blessés hospitalisés, dont 99 en situation d’urgence absolue.
Ces attentats sont les plus meurtriers perpétrés en France depuis la Seconde Guerre mondiale et les deuxièmes en Europe (hors attentats aériens), après les 191 morts des attentats de Madrid du 11 mars 2004.
L’ampleur de l’événement est telle que le gouvernement décrète l’état d’urgence : la police effectue de nombreux contrôles dans tout le pays pour traquer les criminels en fuite et prévenir de futures attaques, tandis que le président de la République rencontre tour à tour les grands dirigeants mondiaux afin de mettre sur pieds une coalition élargie pour « détruire Daech » dans ses fiefs de Syrie et d’Irak.
Le belgo-marocain Abdelhamid Abaaoud, qui selon les autorités françaises a joué un « rôle déterminant » dans l’organisation de ces attentats, est tué en même temps que deux complices le 18 novembre 2015, lors d’un assaut donné par les forces de police à Saint-Denis.
L’unique survivant du commando responsable de ces attaques, Salah Abdeslam, est capturé vivant par la police belge à Molenbeek le 18 mars 2016, après quatre mois de fuite.


Source Israel Valley
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