lundi 21 novembre 2016

Fillon : " J’ai toujours été passionné par le destin d’Israël "






Résultats de la Primaire à droite : François Fillon arrive largement en tête avec 44,2%. Alain Juppé arrive deuxième avec 28,3%. Nicolas Sarkozy est troisième avec 20,8 %. Viennent ensuite Nathalie Kosciusko-Morizet (2.5 %), Bruno Le Maire ( 2.5 %), Jean-Frédéric Poisson (1,4 %) et Jean-François Copé (0,3 %)....





Discours (extraits) de François Fillon lors de son passage à Netanya (Israël) : "Mesdames et Messieurs, Je veux dire tout l’honneur que je ressens à être votre hôte et toute mon émotion de m’exprimer devant la jeunesse israélienne qui est l’âme de votre étonnante nation.
J’ai toujours été passionné par le destin d’Israël et intéressé par les enjeux que recouvre cette région qui a vu s’écrire les pages les plus anciennes et les plus intenses de l’humanité.
Pendant la guerre du Kippour, j’ai tremblé pour Israël. Chacune de nos nations a dû surmonter des épreuves pour exister et s’unir, mais Israël n’est pas tout à fait une nation comme les autres. Elle est née sur les décombres de la shoah, la pire barbarie contemporaine.
L’antisémitisme a placé le peuple juif à la frontière de son extermination et il a projeté notre continent dans l’abime. Nous le savons, les braises de cet antisémitisme ne sont pas éteintes, et en France comme dans bien d’autres Etats, nous voyons ressurgir des discours et des actes inadmissibles.
La République française est et sera toujours intraitable à l’égard de l’antisémitisme, comme elle l’a été récemment à l’égard d’un humoriste aux propos abjects. En France, l’antisémitisme n’est pas une opinion, c’est un délit !
Pour moi, les choses sont claires : la liberté d’expression ne peut être instrumentalisée par les adversaires de l’unité française et les violeurs de mémoire !
Le souvenir de la Shoah fait partie de votre âme, mais elle fait aussi partie de notre conscience européenne, et même universelle. Ce qui vous touche nous touche, ce qui vous tourmente nous tourmente, car il existe entre Israël et la France, entre Israël et l’Europe, un lien moral et historique.
L’existence d’Israël n’est pas discutable, et sa sécurité n’est donc pas négociable. Israël est notre amie et notre alliée et quiconque menacerait son existence s’exposerait à notre réaction la plus rude.
Mais il y a toujours et il y aura toujours de bonnes raisons de ne pas faire la paix.
Car oui la paix est un risque, oui elle est faite de sacrifices, oui elle exige de pardonner ce qui parfois semble impardonnable, oui elle suppose une grande force intérieure.
Dans l’obscurité, la Torah n’enseigne-t-elle pas à voir en elle la promesse du jour ?
Le recours précipité aux élections s’est révélé chaotique dans des pays qui y étaient peu préparés, et où les seules forces d’alternance suffisamment organisées s’appuyaient sur l’Islam.
En Egypte , le renversement de Mohamed Morsi, certes élu démocratiquement, mais qui avait engagé le pays sur la voie d’une islamisation politique et sociale pour laquelle il n’avait pas reçu le mandat, a provoqué des débats en Europe…
Mais les faits sont là : le combat pour la liberté n’est pas nécessairement et mécaniquement l’antichambre de la démocratie.
Il peut être détourné par des forces hostiles, dont celle des fondamentalistes et de leurs appendices djihadistes dont les réseaux et l’idéologie nous menacent tous.
La guerre en Afghanistan et la mort de Ben Laden n’ont pas réglé le problème du terrorisme international qui s’est métamorphosé et étendu.
La France le combat au Sahel presque seule alors que la menace concerne toute l’Europe et reste en alerte sur son territoire. C’est une lutte que nous livrons ensemble contre l’obscurantisme.
Pour votre sécurité, pour faire advenir cette paix, sachez que la France restera toujours à vos côtés.
Israël, c’est la porte de notre propre Histoire ; c’est l’amie, l’alliée et la confidente de la vieille Europe".
En novembre 2014, l’ancien Premier ministre français François Fillon avait annoncé qu’il ne voterait pas en faveur de la reconnaissance de la Palestine à l’Assemblée, estimant que la résolution présentée « complique la situation » au Proche-Orient.
« Cette résolution n’a aucun intérêt. Pire, cela complique la situation au Proche-Orient », avait déclaré le candidat à la présidence de l’UMP, interrogé par BFM Politique. Le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) avait exhorté les parlementaires français à ne pas voter la résolution poussée par les écologistes et les socialistes, qu’il qualifie “d’ erreur politique et diplomatique” pouvant aggraver l’antisémitisme en France.
Le ministre israélien du Renseignement, Yuval Steinitz, avait mis en garde mardi la France et l’Europe contre toute reconnaissance unilatérale d’un État palestinien qui pourrait signifiait pour Israël « la fin du processus de paix.
François Fillon, né le 4 mars 1954 au Mans, est un homme d’État français.
Collaborateur parlementaire de profession, et membre du RPR, de l’UMP puis du parti Les Républicains, il est nommé successivement ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche dans le gouvernement d’Édouard Balladur (1993-1995), puis ministre des Technologies de l’Information et de la Poste (1995), et ministre délégué chargé de la Poste, des Télécommunications et de l’Espace au sein des deux gouvernements d’Alain Juppé (1995-1997).

Après la réélection de Jacques Chirac à l’Élysée, François Fillon est nommé ministre des Affaires sociales, du Travail et de la Solidarité (2002-2004) ; il mène des réformes structurelles sur la durée du travail et sur les retraites. Nommé ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (2004-2005) et « numéro deux du gouvernement », il fait voter par le Parlement, la loi Fillon pour l’éducation.
À la suite de la victoire de Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle de 2007, François Fillon est nommé Premier ministre le 17 mai 2007, conduisant trois gouvernements et étant l’unique chef de Gouvernement de la législature, faisant de lui le deuxième Premier ministre, après Georges Pompidou, dans l’ordre de durée de présence en continu à Matignon.
Parlementaire de la Sarthe à partir de 1981, il devient député de Paris en juin 2012.
Candidat à la présidence de l’UMP, il conteste les résultats annoncés par les instances du parti qui, à la suite du vote du 18 novembre 2012, placent Jean-François Copé à sa tête ; il décide alors de la création d’un groupe parlementaire distinct du groupe UMP, le Rassemblement-UMP, qui est dissous après la conclusion d’un accord avec Jean-François Copé. Il est candidat à la primaire des Républicains de 2016 en vue de l’élection présidentielle de 2017.


Source Israel Valley


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