dimanche 24 août 2014

Aucun doute sur la mort de Mohamed Deif...Vidéo


Fox News révèle que Mohamed Diab al-Masri, alias Deif, le mystérieux Commandant des Brigades Izz-ad-Din al-Qassam, qui avait survécu à 5 tentatives d’élimination, a bien été tué durant l’attaque de l’Air Force, mardi soir vers 21h 30, avec sa femme et sa fille. Mieux, un certificat de décès, signé à l’hôpital al-Shifa, est disponible sur les réseaux sociaux...
 


Le certificat de décès de Deif, aux côtés de sa femme et de son fils, circule sur les réseaux sociaux. Il émanerait de l’hôpital al-Shifa, QG du Hamas !
La chaîne 10 de télévision israélienne a pu se procurer ce certificat via une agence de presse située à Gaza, qui, très peu de temps après, a été fermée et est devenue injoignable. L’heure de la mort de Mohamed Deif se situe à 6h 30 sur ce document. 


 

On apprend aussi qu’il y a eu 5 morts au total, lors de la frappe aérienne de Tsahal, larguant des bombes perceuses de bunker sur la maison et dans ses soubassements. Et non 3 comme déclaré par le Hamas.
La langue du porte-parole, fameux pour ses lapsus révélateurs, Sami Abu Zuhri, a encore fourché, lors d’une interview à la Télé du Hamas, mercredi après-midi, où il a annoncé la mort de Mohammed Deif, avant d’être démenti par un autre porte-parole dans la soirée.
Mais, pour parachever le travail, l’Air Force a également éliminé 3 lieutenants directs de Deif, dont son dauphin pressenti Raed al-Attar, la nuit suivante.
Fox News révèle que Mohamed Diab al-Masri, alias Deif, le mystérieux Commandant des Brigades Izz-ad-Din al-Qassam, qui avait survécu à 5 tentatives d’élimination, a bien été tué durant l’attaque de l’Air Force, mardi soir vers 21h 30, avec sa femme et sa fille. Mieux, un certificat de décès, signé à l’hôpital al-Shifa, est disponible sur les réseaux sociaux.
 Le certificat de décès de Deif, aux côtés de sa femme et de son fils, circule sur les réseaux sociaux. Il émanerait de l’hôpital al-Shifa, QG du Hamas !
La chaîne 10 de télévision israélienne a pu se procurer ce certificat via une agence de presse située à Gaza, qui, très peu de temps après, a été fermée et est devenue injoignable. L’heure de la mort de Mohamed Deif se situe à 6h 30 sur ce document.
On apprend aussi qu’il y a eu 5 morts au total, lors de la frappe aérienne de Tsahal, larguant des bombes perceuses de bunker sur la maison et dans ses soubassements. Et non 3 comme déclaré par le Hamas.
La langue du porte-parole, fameux pour ses lapsus révélateurs, Sami Abu Zuhri, a encore fourché, lors d’une interview à la Télé du Hamas, mercredi après-midi, où il a annoncé la mort de Mohammed Deif, avant d’être démenti par un autre porte-parole dans la soirée.
Mais, pour parachever le travail, l’Air Force a également éliminé 3 lieutenants directs de Deif, dont son dauphin pressenti Raed al-Attar, la nuit suivante.
Des sources des renseignements israéliens ont affirmé à Fox News qu’on est certain de la mort du chef suprême de lbrance militaire du Hamas, lors de l’attaque de la force aérienne israélienne, hier soir mardi.
Tsahal a frappé la maison de la famille al-Dalou, dans le quartier Sheikh Radwan, à Gaza-City, mardi, tuant le chef de la branche armée du Hamas, Mohammed Deif, en même temps que sa femme et que son fils.
L’Agence de presse Ma’an a rapporté que la maison de trois étages a été touchée par cinq missiles. Ce reportage disait qu’une troisième personne, restée inconnue, avait aussi été tuée.
Selon un membre de la délégation palestinienne au Caire, le tir de barrage intensif de roquettes tirées mardi était supposé êtreune réplique au « massacre » de la maison al-Dalou.
Peu de temps après avoir été désigné comme chef militaire, Israël avait lancé sa cinquième tentative pour l’éliminer.
Cette attaque l’avait laissée gravement blessé et certaines rumeurs suggérait qu’il était resté paraplégique, bien qu’elles ne soient pas confirmées, largement à cause de l’atmosphère de secret entourant les détails de sa vie.
Il avait délégué la direction des brigades à son adjoint, Ahmed Jabari, obtenant ainsi le surnom du « chat à neuf vies », parmi ses ennemis et cimentant ainsi sa réputation à l’intérieur de Gaza.
Né dans le camp de réfugiés de Khan Younès, dans le Sud de la Bande de Gaza en 1965, Deif a été impliqué dans les opérations du Hamas depuis plus de 20 ans, organisant des attentats-suicide à l’intérieur d’Israël, kidnappant des soldats, faisant tirer des roquettes et en aidant à planifier la construction des tunnels utilisés pour lancer des roquettes.
Il a été désigné comme chef de la branche armée Izz-ad-Din al-Qassam en 2002, après la mort de son prédécesseur, Salah Shehade, dans un raid employant 1 bombe d’une tonne.
Mais Deif avait, auparavant déjà eu une longue carrière de terroriste de l’ombre avant cela.
Son engagement date des années 1980, alors qu’il était étudiant en biologie et proche des Frères Musulmans, dirigeant alors le syndicat des Islamistes à l’Université Islamique de Gaza.
Avec l’éruption de la seconde Intifada palestinienne, en 2000, il s’est échappé, ou plutôt, a été libéré d’une prison dirigée par l’Autorité Palestinienne de Yasser Arafat.
Sa fuite -ou libération avait mis les Israéliens en colère, qui l’avaient en ligne de mire depuis déjà plus de dix ans à l’époque.
On ne connaît que de très rares photos de Deif, et elles sont de mauvaise qualité, les plus récentes remontant à au moins vingt ans.
Les endroits où il se cachait restaient également inconnus, et on dit de lui qu’il est devenu un maître dans l’art du déguisement, capable de se fondre sans jamais être reconnu dans la population.
Le mystérieux commandant n’utilisait aucun moyen technologique susceptible de le faire repérer, a affirmé à l’AFP un responsable du Hamas resté anonyme.
Il semble avoir tiré des leçons de prudence de la mort de son mentor, Yahya Ayash, tué en 1996 par un téléphone portable piégé avec des explosifs, par les services secrets israéliens.
Le véritable nom de Deif est Mohammed Diab al-Masri, et il détient son nom de guerre, qui en arabe signifie « l’hôte », de son habitude de changer continuellement de lieu de résidence, selon ce responsable du Hamas.
Il a décrit Deif comme un homme « poli, discret, parlant doucement » et fasciné par la « stratégie militaire ».
Les déclarations publiques de ce dirigeant-fantôme sont extrêmement rares. En 2012, il avait menacé Israël contre le lancement de l’Opération « Pilier/Nuée de Défense », conçue pour mettre un terme aux tirs de roquettes.
Après la mort de son maître à penser Ayash, qui lui a transmis tout son savoir en matière de fabrication d’explosifs, il a endossé le rôle « d’ingénieur des Brigades Izz-ed-Din al Qassam », selon ce qu’en dit l’armée israélienne sur le blog de Tsahal.
Les Israéliens le voyaient comme le « cerveau » derrière la campagne d’attentats-suicide qui ont pris pour cibles des bus et des places publiques à Tel Aviv et Jérusalem, jusqu’en 2006 et le considèrent comme « personnellement responsable de la mort de dizaines de civils ».
Il a aussi joué un rôle fondamental dans l’évolution stratégique du Hamas, selon les Israéliens.
Ils affirment qu’il fait parti du cercle restreint des dirigeants qui « ont conçu les roquettes Qassam » – l’arme signée par le mouvement islamiste, qui a une portée de 8 km, jusqu’à ce que l’Iran lui livre des armes plus sophistiquées.
Peu de temps après ce reportage de Fox News, la guerre psychologique se poursuivait.
Un porte-parole masqué du Hamas a nié, mercredi soir, la véracité de cette annonce, affirmant, por sa part, qu’Israël avait échoué. « Tout comme Deif a fait pleuvoir les roquettes sur les villes israéliennes, il amènera le Hamas aux portes de la Mosquée Al Aqsa à Jérusalem ». Ce porte-parole a averti les Israéliens et les compagnies aériennes internationales de ne pas approcher de l’aéroport Ben Gurion à 6h du matin, jeudi. Les fans de football devraient rester bien loin des matchs prévus ce week-end, s’est-il vanté et les gens vivant près de la Bande de Gaza feraient mieux de ne pas rester à la maison. La voie de la négociation est morte et enterrée, a t-il proclamé.
 
Ynetnews, AFP Latest Update : 08.20.14, 18:26 / Israel News

Adaptation : Marc Brzustowski

Source JerusalemPlus